Alors que la France connaît depuis fin novembre, une déferlante de témoignages de femmes qui dénoncent le harcèlement ou les agressions sexuelles commises par des hommes politiques, Qu'en est-il dans le reste de l'Europe ? 14 ans après le début du mouvement #MeToo les choses ont-elles changées ?

Direction le Royaume-Uni, où au sein du parlement de Westminster et du gouvernement ces dernières années plusieurs ministres et députés ont été accusés de harcèlement sexuel. En 2017 deux ministres ont même démissionné et depuis 2018, un mécanisme au sein du parlement permet de porter plainte en cas d'agressions sexuelles, mais le système peine à corriger le problème. C'est le reportage de Marie Billon.
En Italie, il y aura peut-être un avant et un après l'affaire Greta Beckalia. Ce nom c'est celui d'une journaliste qui a reçu une main aux fesses en plein direct à la télévision. Alors que les sujets des violences sexuelles subies par les femmes n'a encore donné lieu à aucun débat public en Italie. Cette fois, les images de ce supporter de foot qui agit en toute impunité ont suscité l'indignation ! C'était fin novembre, le supporter a été suspendu de stade pendant 3 ans. Le récit de notre correspondante, Cécile Debarge.
Et en Allemagne, un sondage réalisé en février dernier, auprès de femmes députées a levé le voile sur un climat particulièrement misogyne au sein du parlement allemand. Ce sondage réalisé dans le cadre d’une grande enquête de l’hebdomadaire Der Spiegel révèle que le monde politique allemand n’échappe pas non plus aux violences verbales, parfois même physiques faites aux femmes. Julien Mechaussie.
Dans les Balkans, voilà quelques mois, à peine, que la parole des femmes victimes d'agressions sexuelles dans le théâtre et le cinéma se libère enfin. Tout a commencé en Serbie, après le témoignage de l'actrice Milena Radulovic à un tabloïd serbe. Depuis d'autres femmes s'expriment sur la toile dans un groupe appelé « je ne l'ai pas cherché » Mais seront-elles entendues ? Pas évident, face au très puissant système patriarcal local et des mentalités bien ancrées Simon Rico.
Et chez le voisin roumain, on est encore bien loin d'une libération de la parole des femmes. Dans ce pays de l’Est, l'heure n'est pas au #MeToo, le combat se situe plutôt sur le manque d'égalité des chances entre les deux sexes. La fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung vient d'ailleurs de publier un rapport à ce sujet. Il est accablant tant les inégalités entre hommes et femmes sont criantes en Roumanie. Exemple : Le pays occupe l'avant avant-dernière place dans l'UE pour ce qui est de la participation des femmes au marché du travail. Les explications de Benjamin Ribout.
Santa lives in my building des Spearmint c’est la chronique musicale de Vincent Theval.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne