Invasion russe en Ukraine: Vladimir Poutine et les crises de l'ère soviétique
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Kiev, 5h 05 du matin, la guerre a commencé : les Russes envahissent l'Ukraine. L'intervention russe a déjà fait des dizaines de morts, à cette heure, selon les autorités ukrainiennes. Vladimir Poutine, qui justifie cette intervention en répétant ses accusations infondées, d'un «génocide» orchestré par Kiev dans les territoires séparatistes prorusses, et qui dit répondre à un appel à l'aide des séparatistes, compte sur le soutien des Russes. Mais l'a-t-il vraiment ? Lisa est native de Louhansk. Elle a 26 ans, habite à Moscou et s'oppose à la guerre.

Les analystes s'interrogent désormais sur la stratégie menée par le président russe. Que se passe-t-il dans la tête de Vladimir Poutine ? Pour l'historien Andreï Kozovoï, maitre de conférences à l'Université de Lille et auteur des Services secrets russes (Tallandier) l'univers mental du président russe est très inspiré par son passé d'agent secret, et par les crises de l'époque soviétique : Tchécoslovaquie 1968 - Afghanistan 1979.
En Pologne, le pouvoir veut imposer son récit à l'école
Le Pis, le parti national-conservateur polonais, est accusé de vouloir prendre le contrôle des établissements scolaires avec une nouvelle loi sur l’éducation, actuellement sur le bureau du président Duda.
Le texte prévoit de renforcer le pouvoir des surintendants scolaires, sous le contrôle du ministère de l’Éducation, en contrôlant notamment les associations invitées dans les écoles.
Et une nouvelle matière intitulée «Histoire et présent» doit faire son apparition à la rentrée 2022, en remplaçant les cours d’éducation civique. Une matière qui suscite de nombreuses inquiétudes parmi les historiens du pays. Sarah Bakaloglou.
En Irlande, pour 2 750 écoles primaires catholiques, on compte seulement 164 écoles primaires multiconfessionnelles, mais les choses commencent à changer. Laura Taouchanov.
En Serbie, la religion est aujourd'hui un puissant marqueur identitaire et pour une fois, toutes les communautés religieuses parlent d'une seule voix : orthodoxes, catholiques, musulmans et protestants veulent tous plus d'éducation confessionnelle à l'école. Un projet qui ne suscite guère d'opposition dans le pays, Simon Rico.
C'est mon Europe, la chronique d'Alice Rouja : les jeunes et le sentiment religieux.
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