En Europe, 80% des 18-24 ans vivent encore chez leurs parents, selon une enquête de la fondation Abbé Pierre en 2021. En cause, la pandémie qui a fait grimper le taux de chômage de ces jeunes, mais aussi le télétravail qui accentue le nomadisme de cette génération. En Espagne, un autre phénomène vient renforcer cette précarisation. Les logements touristiques qu'on peut louer plus cher privent de plus en plus les citoyens espagnols de la possibilité de se loger normalement.
Une loi sur le logement doit être bientôt débattue au Parlement à Madrid. À Barcelone entre 2011 et 2023, les loyers ont ainsi augmenté de près de 40% dans une ville qui possède moins de 2% d'habitations à loyers modérés. Le reportage d’Elise Gazengel.
En Suède, il n'y a pas de politique du logement social et donc pas de parc immobilier destiné aux revenus les plus faibles. Des logements « publics » appartenant aux communes, des aides aux logements et des loyers plafonnés dans le privé… doivent servir à garantir à tous l’accès à un logement abordable. Le problème, c'est qu'il n'y en a pas assez. Du coup, impossible pour une personne à faibles revenus de se loger dans le centre-ville. Carlotta Morteo à Stockholm.
En Hongrie, les médias proches du gouvernement ont le blues. Fragilisés par la baisse des subventions de l'État hongrois, de nombreux journaux pro-Orban cessent de paraître ou licencient à tour de bras. Les explications de Florence Labruyère.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, de nombreux journalistes russes sont venus trouver refuge dans de nombreux pays européens et aussi aux Pays-Bas. Interdits d’exercer en Russie, ces médias sont repartis de zéro à Amsterdam où ils ont refondé leurs rédactions. Mais si les Pays-Bas aiment se présenter comme un refuge pour les journalistes persécutés du monde entier, la réalité est souvent moins rose, avec une difficulté à s'intégrer et à travailler dans un milieu médiatique très homogène. Les explications d'Antoine Mouteau à La Haye.
L'Ukraine est très présente donc cette année au festival de cinéma allemand dont le symbole, l'ours, porte les couleurs bleu et jaune du drapeau ukrainien. Mais, la Berlinale fidèle à sa tradition d'engagement politique a aussi fait une place particulière à l'Iran, ce pays touché depuis cinq mois par des manifestations et une lourde répression. Le reportage de Delphine Nerbollier.
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