L’impuissance des familles ukrainiennes pour récupérer les milliers d’enfants disparus

16 226 enfants enlevés de force et déportés d'Ukraine vers la Russie, le chiffre avancé par Kiev donne le vertige. Alors que la Cour Pénale internationale accuse le président russe Vladimir Poutine et sa commissaire aux droits des enfants, d’avoir organisé ces rapts, depuis des mois, des milliers de familles tentent de récupérer ces enfants, mais la tâche est extrêmement compliquée. Reportage d’Emmanuelle Chaze.

Le président russe Vladimir Poutine en discussion avec la Commissaire présidentielle aux droits de l’enfant Maria Lvova-Belova à Moscou, le 16 février 2023. © via REUTERS - SPUTNIK

Un centre de crise qui gère et coordonne 24h sur 24 et 7 jours sur 7 l'aide humanitaire européenne aux pays touchés par une catastrophe. Ça se passe à Bruxelles ! Créée en 2001, cette structure de l'UE assure une réponse rapide à des besoins urgents. La plateforme sert d'interlocuteur unique pour coordonner l'aide entre les 27 États membres et 8 autres pays non-membres qui sont aussi participants. Depuis un an, ce centre de coordination de la réaction d'urgence européenne, l'ERCC est en première ligne pour acheminer l'aide humanitaire et matérielle à l'Ukraine, mais pas seulement. Reportage de Jean-Jacques Hery, à l'occasion du Forum humanitaire qui se déroule actuellement à Bruxelles.

Premières victimes de la guerre, les enfants sont souvent les grands oubliés ensuite des récits de ces conflits. Depuis 6 ans, à Sarajevo, un musée unique en son genre donne la parole à des enfants qui ont vécu et vivent le quotidien et les tragédies de la guerre. En Bosnie, en Syrie, en Irak, mais aussi en Ukraine. Louis Seiller.

C'est l'histoire d'un saccage, celui du Musée des Beaux-Arts de Kherson, dans le sud de l'Ukraine. Après avoir envahi cette ville, en mars 2022, les forces russes ont littéralement pillé ce musée d’Art. Plus de 10 000 œuvres ont été volées par les occupants dans ce qui constituait l’une des plus riches collections d'Ukraine. La conservatrice en chef du musée, a vu, impuissante, les chefs-d’œuvre partir sous ses yeux. Son portrait signé Anastasia Becchio.