Accents d'Europe

Changer le regard sur les peuples romani pour mettre fin aux discriminations

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En Hongrie, les Roms représentent entre 8 et 10% de la population – entre 700.000 et 900.000 personnes. Ils ne sont pas nomades, ils sont sédentarisés depuis des siècles. Ils sont peu nombreux à parler les langues roms. La plupart ne parle que le hongrois. On pourrait donc penser qu’ils sont bien intégrés. En réalité, ils sont victimes de ségrégation depuis leur plus jeune âge, car la ségrégation commence à l’école. Un processus que la justice européenne s’efforce de corriger. Florence La Bruyère.

Tamas Szitas, éducateur professionnel à l’association InDaHouse de Hernádszentandrás (Hongrie), petite commune de 425 habitants. Elle ouvre ses portes aux enfants Roms, tous les week-ends.
Tamas Szitas, éducateur professionnel à l’association InDaHouse de Hernádszentandrás (Hongrie), petite commune de 425 habitants. Elle ouvre ses portes aux enfants Roms, tous les week-ends. © Anastasia Becchio/RFI
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Les Roms, les Sinti, les Gitans, les Manouches, les voyageurs, tous ces peuples constituent la plus grande minorité ethnique européenne et partout ils sont victimes d'une discrimination historique.

Le Mucem, à Marseille, accueille jusqu'au 4 septembre 2023 une exposition, Barvalo, qui veut inverser le regard et lutter contre l'antitsiganisme.

Pour monter cette exposition, le musée a travaillé de manière un peu différente, en montant un comité « d'experts », comme l'expliquent Yahya Al-Abdullah de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, l'EHESS et Julia Ferloni, la commissaire de l'exposition.

La première bibliothèque Rom des Balkans occidentaux a ouvert à Zagreb voilà tout juste trois ans. Entièrement dédié aux Roms, à leur histoire, à leur littérature et à leur culture, cet espace se veut ouvert à toutes et à tous, pour favoriser l’échange, la découverte et la tolérance. Visite guidée avec Simon Rico.

Barvalo, Roms, Sinti, Gitans, Manouches, voyageurs.

Morts en Méditerranée, 9 ans de crise 

Nous poursuivons notre voyage dans le temps et en Méditerranée, espace de naufrages et de drames, tandis que l'Union européenne ne parvient toujours pas à se mettre d'accord sur la question migratoire.

En 2014, déjà aux prémices de la crise de l'accueil des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants perdaient chaque année la vie sur la route de l'Europe. Notre correspondante, Cécile Debarge consacrait à la question une série de reportages que nous vous proposons de réécouter.

2è volet : l'identification des victimes. 

Rendez-vous dans le nord-est de la Grèce. Là où le fleuve Evros sépare la Grèce de la Turquie.

Près de 80% des corps retrouvés près du fleuve arrivent à la morgue d’Alexandroúpolis. Depuis quatorze ans, le médecin légiste de l’hôpital se démène pour leur rendre un nom ou une nationalité.

► À lire aussi sur RFI : « Migrants: un premier trimestre 2023 particulièrement meurtrier en Méditerranée ».

Chronique En un mot : «quiet quitting» par Marie Billon.

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