Accents d'Europe

L'Espagne va-t-elle condamner les crimes franquistes?

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C’est une petite révolution sur la scène judiciaire, et dans l’Histoire espagnole avec un grand H. Pour la première fois, un homme victime de tortures durant la dictature franquiste a déposé plainte. Et ce, en vertu d’une nouvelle loi sur la mémoire historique qui vient questionner l’amnistie générale qui tenait lieu de règle depuis la mort du général Franco en 1975.  

Carles Vallejo a été arrêté à l'âge de 20 ans, le 17 décembre 1970. Torturé, il a été contraint à l'exil. Aujourd'hui, il demande réparation.
Carles Vallejo a été arrêté à l'âge de 20 ans, le 17 décembre 1970. Torturé, il a été contraint à l'exil. Aujourd'hui, il demande réparation. © Carles Vallejo
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Peut-être un premier pas vers une justice réparatrice… À Barcelone, Elise Gazengel a pu rencontrer ce premier plaignant...

Et en Autriche ? Après avoir fait un travail de recherche historique sur son passé nazi, l'Autriche reste toujours hantée par l'annexion de l'Autriche par Hitler. Aucun dignitaire de l'époque nazie n'a été sanctionnée, même si la justice condamne aujourd'hui toute déclaration raciste ou antisémite. Une ligne de crête sur laquelle surfe le parti d'extrême droite FPÖ. Le point avec Patrick Moreau, chercheur au Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe.

L’œil européen cette semaine de Franceline Beretti : comment l’influence russe s’exerce-t-elle en Europe ? 

Elle s'exerce par le biais des médias, de militants ou tout simplement de personnalités qui préfèrent penser qu’elles font seulement du business avec Moscou… Bref, difficile de placer le curseur au bon endroit, entre indifférence et complotisme. 

La guerre des graffitis à Belgrade 

Des graffitis à l’effigie de Poutine rapidement effacés du centre de Belgrade, ce n’est qu’une des nombreuses manifestations du débat sur la guerre en Ukraine qui agite la Serbie, alors que son président Alexandar Vucic affiche des positions clairement pro-russes. La guerre des graffitis à Belgrade, c’est une réalité depuis plusieurs années dans la capitale serbe. Une manière d’exprimer ce qui ne se dit pas dans le débat politique. À Belgrade, Simon Rico.  

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