Accents d'Europe

En Roumanie, un balcon sur la guerre

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L’Ukraine en guerre partage avec l’est de la Roumanie une frontière fluviale : le Danube. Sur la rive roumaine du fleuve, à l’approche de l’été, les habitants sont inquiets.

Des navires dans le port de Constanta en Roumanie en juin 2022 permet aux Ukrainiens d'exporter leurs céréales en passant par le Danube.
Des navires dans le port de Constanta en Roumanie en juin 2022 permet aux Ukrainiens d'exporter leurs céréales en passant par le Danube. © VADIM GHIRDA / AP
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À Plauru, un balcon sur la guerre

La guerre en Ukraine a des répercussions sur tous les pays frontaliers, Pologne, Hongrie, Moldavie… et Roumanie. À l’est de ce pays, le Danube forme une frontière naturelle avec la Roumanie. C’est sur ce fleuve que transitent les cargos qui transportent le blé ukrainien depuis les ports d’Odessa et d’Izmail ;  et l’an dernier (2023), les bombardements russes ont frappé très près du territoire de la Roumanie, pays membre de l’Otan. Si près que des débris sont tombés côté roumain, dans la campagne du delta. Un petit village de pêcheurs s’est d’ailleurs retrouvé au centre de l’attention mondiale, lorsque des fragments de drone russe ont été retrouvés sur ses terres. Avec des conséquences désastreuses pour les habitants. Reportage, Léonard Vincent

« Cofinancé par l'Union européenne. Les vues et opinions exprimées sont cependant celles de l'auteur ou des auteurs uniquement et ne reflètent pas nécessairement celles de l'Union européenne ou de la DG Politique régionale et urbaine. Ni l'Union européenne ni la DG Politique régionale et urbaine ne peuvent en être tenues responsables. »
« Cofinancé par l'Union européenne. Les vues et opinions exprimées sont cependant celles de l'auteur ou des auteurs uniquement et ne reflètent pas nécessairement celles de l'Union européenne ou de la DG Politique régionale et urbaine. Ni l'Union européenne ni la DG Politique régionale et urbaine ne peuvent en être tenues responsables. »

À Moscou, le clair faucon conduit ses autrices en prison

En Russie, l’opposition à la guerre est toujours sévèrement punie, mais la répression ne s’arrête pas là, le gouvernement a renforcé son arsenal législatif de façon à pourvoir rendre illégale n’importe quelle expression publique. Un procès particulièrement médiatique s’est ouvert le mois dernier (mai 2024) à Moscou. Celui de deux femmes, Evguénia Berkovitch et Svetlana Petriïtchouk : l’une est metteuse en scène, l’autre est dramaturge. Sur fond de conte populaire glorifiant le prince charmant, leur pièce, Finist, le clair faucon (éd. L’espace d’un instant) raconte le parcours de 2 jeunes femmes qui tombent amoureuses de combattants de Daech. Ce qui leur vaut d’être jugées pour « apologie du terrorisme ». Antoine Nicolle est co-traducteur de la pièce, il a expliqué à Étienne Bouche pourquoi la pièce déplaisait autant au pouvoir.

En Croatie, pour la première fois depuis l’indépendance du pays, un parti ouvertement xénophobe et anti-serbe est arrivé au pouvoir. Suite aux législatives du 17 avril 2024, le Premier ministre conservateur Andrej Plenkovic s’est en effet vu contraint de former une alliance avec le Mouvement patriotique (le DP, d’extrême droite). Le dirigeant de ce parti Ivan Penava, est le maire de Vukovar. Dans cette ville, symbole des atrocités de la guerre des années 90, il a mené une politique de division, en instrumentalisant les traumatismes du conflit et en attaquant la minorité serbe. Reportage à Vukovar, Louis Seiller.

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