L’Espagne veut régulariser un demi-million de sans-papiers

C’est une décision qui vient à contre-courant de la vague populiste des dernières élections européennes. L’Espagne s’apprête à régulariser un demi-million de sans papiers. Une décision qui intervient après d’autres régularisations en 2000 et 2005. Mais, cette fois, l’initiative ne vient pas du gouvernement, mais de la société civile qui a réussi à recueillir 700 000 signatures pour une initiative citoyenne. Le projet a ensuite passé une première étape parlementaire, et devrait être ensuite définitivement adopté. Reportage à Barcelone d’Elise Gazengel.

Des travailleurs d'origine marocaine récoltent des fraises dans une ferme agricole à Lepe en Espagne. (Image d'illustration) AFP - ABDELHAK SENNA

On l’a un peu oublié, mais ces régularisations massives de sans papiers sont une pratique courante dans les grandes puissances économiques et ce, depuis les années 80. En Espagne, en France, en Allemagne et même aux États-Unis, Léonard Vincent. 

Protéger le plus grand lac des Balkans 

C’est un écrin de nature sous tension. Au sud des Balkans à la frontière entre le Montenegro et l’Albanie se trouve le lac de Skadar, le plus grand de la région, et incontournable réserve de biodiversité. Mais il est aujourd’hui menacé par une urbanisation rapide et la pression touristique. Pour le sauver les habitants, de part et d’autre de la frontière, ont donc eu l’idée de s’unir pour obtenir la protection de l’Unesco avec le label «réserve de biosphère». Reportage sur un projet environnemental qui rapproche ces populations, 30 ans après la guerre des Balkans. Il est signé Louis Seiller.  

Pastificio, un mot italien au service de la souveraineté alimentaire 

Et pour notre chronique En un mot, on reste dans le sud pour décortiquer un mot italien ; le pastificio, littéralement l’endroit, parfois rural et artisanal, où l’on fabrique les pâtes. Pour le premier consommateur mondial de pâtes, et le deuxième producteur, ce nom est devenu aussi synonyme de souveraineté alimentaire. Et il a été récupéré à des fins politiques par la cheffe du gouvernement d’extrême droite, Giorgia Meloni. C'est la chronique de Cécile Debarge. 

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