50 ans après la mort de Franco, les fantômes de la dictature hantent encore l’Espagne
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Le 20 novembre 1975, après plus de 30 ans de règne du Caudillo, la transition démocratique du pays commençait. Elle s’est faite sur la base de l’amnistie, sans justice rétroactive, sans travail de mémoire. Et aujourd’hui, le franquisme divise la société. L'Espagne est confrontée à une montée sans précédent de l’extrême droite, alors qu’elle compte encore des milliers de fosses communes et plus de 100.000 disparus.

L'Espagne commémore la fin de la dictature franquiste
Diane Cambon s’est rendue dans un village des Asturies, au nord du pays, où une troupe de jeunes danseurs rend hommage à 13 de ses habitants assassinés par les franquistes à la fin de la guerre civile. L’arrière-grand-père de la chorégraphe faisait partie des fusillés.
Entre 1936 et 1939, pendant la guerre civile espagnole, 30.000 enfants ont été évacués à l’étranger, dont la moitié en France, où ils ont été accueillis dans des familles ou dans des collectivités.
En 1936, le coup d’État militaire contre le gouvernement d’Union des gauches ne réussit que partiellement ; commencent alors 3 ans de guerre civile. L’exode des enfants espagnols débute quasiment en même temps que le conflit en France, et il est avant tout organisé par le monde syndical. Des enfants ont aussi été envoyés en Belgique, au Royaume-Uni ou en URSS. Souvent à la demande de leurs familles, mais parfois à leur insu. Et à l'issue de la guerre, la réunion n'a pas toujours été possible. Célia Keren, maitresse de conférence en Histoire à l’Université Versailles Saint-Quentin leur consacre une livre intitulé La Cause des enfants, éditions Anamosa.
Dans les médias européens, cette semaine, par Franceline Beretti
Pendant que le président Volodymyr Zelensky cherchait, ces derniers jours, du soutien en Grèce, en France, en Turquie, la presse italienne évoquait les éternelles divisions du gouvernement sur son soutien à l'Ukraine.
La Hongrie devient terre d’asile pour d'anciens dirigeants européens recherchés par la justice de leur pays, note Euronews.
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À Magdebourg, les plaies sont encore vives à l'ouverture du marché de Noël
Cette ville d'Allemagne de 240 000 habitants est la capitale de la région de Saxe-Anhalt, l'an dernier (2024), elle a été victime d'une attaque à la voiture bélier qui a causé la mort de 6 personnes et en a blessé plus de 300 autres, sur ce même marché de Noël. Onze mois plus tard, les préparatifs des fêtes sont assombris par le souvenir du drame, mais aussi par l’ouverture du procès de l'assaillant qui a débuté la semaine dernière, et qui ravive les plaies. Delphine Nerbollier était à Magdebourg pendant le montage des stands.
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