Le top des sons afro avec Iba One, Sidiki DIabate, Ciza et Zara Williams
Publié le :
Iba One, Sidiki Diabaté, Ciza, Zara Williams et même Mariah Carey marquent le Hit des Platines de ce 5 juin 2025
Le rappeur malien Iba One et Sidiki Diabate offrent une « Double » dose de bonne humeur
Iba One et Sidiki Diabaté, les deux enfants terribles de la musique, ont dévoilé leur nouvelle collaboration intitulée « Double ». Un single qui fait jaser pour ses paroles explicites et provocatrices. Au-delà du caractère sulfureux de ce duo, la chanson allie avec brio le rap mandingue et l'afrotrap. Iba One et Sidiki Diabaté n'ont plus rien à prouver, alors ils s'essayent à de nouvelles choses, toujours dans l'optique de promouvoir les talents du Mali à l'étranger. Leur collaboration sur « Double » s'inscrit dans une série de projets communs qui témoigne de la complicité entre les deux artistes.
En Afrique du Sud, Ciza réveille les auditeurs avec « Isaka (6 AM) » aidé de Jazzworx et Thukuthela
Ciza, véritable phénomène culturel, est l'artiste sud-africain émergent du moment. De son vrai nom Nkululeko Nciza, la jeune star brille grâce à son titre « Isaka (6AM) », sorti avec les producteurs Jazzworx et Thukuthela. Il s'agit d'un titre amapiano et afro-house totalement calibré pour les playlists des vacances. Depuis sa sortie, « Isaka (6AM) » connaît un succès retentissant. Le titre a accumulé plus de 25 millions de streams sur diverses plateformes, dont 7,73 millions sur Spotify, 3,2 millions sur Apple Music et 8,6 millions de vues sur YouTube. Ciza domine les classements également au Nigeria, en Ouganda, au Kenya, en Namibie et au Botswana. Né en 2001 à Benoni, enAfrique du Sud, Ciza est le fils de Nhlanhla Mafu, chanteuse du groupe emblématique Mafikizolo, et de Thembinkosi Nciza, ancien dirigeant de maison de disques. Bien qu'il soit issu d'une famille influente dans l'industrie musicale, Ciza s'efforce de forger sa propre voie.
La chanteuse congolaise Zara Williams rayonne en Angola avec « Bina »
Zara Williams entre dans l'industrie musical avec la manière. La chanteuse qui est née au Congo et a grandi en Angola bénéficie d'une double culture. Elle se révèle au grand public avec la chanson « Bina », dans laquelle on retrouve ses influences lusophones et surtout ses références congolaises. D'ailleurs, la chanson « Bina » est écrite et composée en lingala. Si vous n'avez pas fait lingala en LV2 au collège, « Bina » signifie « danser ». Et c'est bien ce que compte faire Zara Williams, faire danser le public durant l'été prochain. Mention spéciale pour le clip vidéo qui rend hommage aux célèbres sapeurs congolais et à leur sens particulier des couleurs.
La séquence rétro du jeudi : « Honey » de Mariah Carey
Avec « Honey », Mariah Carey opère en 1997 une transformation artistique majeure, marquant son émancipation musicale et personnelle. Premier extrait de son sixième album Butterfly, ce titre symbolise son virage vers le hip-hop et le r'n'b, en collaboration avec des figures emblématiques du rap à l'époque telles que Puff Daddy (Sean Combs), Q-Tip et Stevie J. La chanson est un sample de « Hey DJ » (1984) de World's Famous Supreme Team et « The Body Rock » (1983) de Treacherous Three. Le clip, réalisé par Paul Hunter et tourné à Porto Rico, est une parodie d'espionnage à la James Bond dans laquelle Mariah Carey incarne une agente secrète qui échappe à ses ravisseurs. « Honey » a été acclamé par la critique, saluant la transition réussie de Mariah Carey vers un son plus urbain qui a reçu deux nominations aux Grammy Awards.
Une sélection disponible exclusivement dans la playlist Afro-Club sur Deezer, Spotify et sur la chaîne YouTube de RFI Musique.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne