Décryptage

Janvier sanglant au Kazakhstan: retour de reportage avec Anissa El Jabri

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Le Kazakhstan, ex République soviétique, désertique, mais au sous-sol gorgé de minéraux, a brutalement vacillé dans la violence début janvier 2022 avec des manifestations contre une hausse du prix du gaz, puis l’enflammée sur fond d'inégalités sociales, la contestation est devenue politique, violente.

Des personnes passent devant des voitures qui ont été brûlées après des affrontements, dans une rue d'Almaty, au Kazakhstan, le 7 janvier 2022.
Des personnes passent devant des voitures qui ont été brûlées après des affrontements, dans une rue d'Almaty, au Kazakhstan, le 7 janvier 2022. © Vasily Krestyaninov/AP
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Les plus graves troubles enregistrés dans ce pays d'Asie centrale en 30 ans d'indépendance. Un chaos peut-être orchestré. Pour ramener l’ordre, le président a en tout cas fait appel aux forces de l’OSTC, une alliance militaire régionale de facto dirigée par la Russie, qui a envoyé ses troupes. En toile de fond, le conflit entre le président Kassym-Jomart Tokaiev et son prédécesseur l’autocrate Nursultan Nazerbaiev.

Deux semaines après une sévère répression et le retour au calme, le président a repris la main sur le pouvoir. Il a écarté des proches de son prédécesseur. Mais la confusion demeure sur ce janvier sanglant. Il y a eu 225 morts, des centaines de blessés et plus de dix mille personnes interpellées.

Aujourd'hui, Décryptage tente de démêler le fil des événements avec Anissa El Jabri, notre envoyée spéciale permanente à Moscou. Elle rentre tout juste du Kazakhstan.

À écouter aussi : Kazakhstan: Janaozen, aux origines de la révolte.

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