Les insoumis et les écologistes ont fini par s'entendre la nuit dernière autour de la création d'une « Nouvelle union populaire écologique et sociale ». Un accord historique et exceptionnel ont pavoisé les responsables des deux partis. Il s'agit maintenant de rallier les partis socialiste et communiste, c'est ce que souhaitent les électeurs, si l'on en croit les sondages. Mais certains responsables, notamment au Parti socialiste, refusent de courir sous la bannière mélenchoniste. Après avoir échoué à se rassembler avant le premier tour de l'élection présidentielle, la gauche peut-elle maintenant se rassembler très rapidement ? Une telle union pourrait-elle aboutir à une victoire et donc à une cohabitation ?

À l'inverse, l'échec d'un rassemblement signifierait-il la mort de la gauche française, comme le prédisent les partisans de l'union ?
Pour en débattre :
- Christophe Sente, docteur en Sciences sociales et politiques et collaborateur scientifique au Cevipol (Centre d'étude de la vie politique) de l’Université libre de Bruxelles, auteur du livre La Gauche entre la vie et la mort. Une histoire des idées au sein de la social-démocratie, éditions Le Bord de l’eau, 2021.
- Christophe Batardy, historien, auteur du livre Le Programme commun de la gauche (1972-1977), c’était le temps des programmes, éditions Presse universitaire Bordeaux.
- Élisa Steier, professeure agrégée d’Histoire, auteure de l’ouvrage La genèse de la gauche plurielle 1993-1997, éditions Presses universitaires de Rennes.
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