En sol majeur

Andreï Makine, le déchirement russe

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Je le vois comme un immortel (ce qu’il est) dans une planque d’auteur qui ressemble à un bunker d’écriture. C’est ce que j’imagine.

Andreï Makine.
Andreï Makine. © JF Paga
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Quel honneur En Sol Majeur d’avoir en face de moi Andreï Makine dont je viens de lire L’ancien calendrier d’un amour. Un regard perçant et intimidant, une biographie assez mystérieuse qui commence en Sibérie, et qui se poursuit avec un abandon et une adoption. L’abandon de la langue de Pouchkine pour celle de Zola. Derrière tout ça, il y aurait peut-être une langue grand-maternelle. Gardien d’un classicisme élégant, Makine l’académicien pose une lumière russe sur bon nombre de ses romans, bien loin du fracas du monde et de cette guerre ukrainienne dont nous n’avons qu’une lecture occidentale. Qui sait, le gardien nous éclairera peut-être, grâce à l’évocation de L’ami arménien (paru en poche) et du Testament français (prix Goncourt et prix Médicis 1995)

Les choix musicaux d' Andreï Makine

Schubert Trio

Rameau Les Boréades, Entrée de Polymnie

Ludovico Einaudi Primavera

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