Jamais campagne électorale n’aura autant été dominée par le contexte international que celle qui se déroule actuellement en France. Il y a, bien sûr, la crise russo-ukrainienne mais également cette prise de conscience de l’imbrication entre la politique intérieure et la politique étrangère. Et à quelques semaines de l’élection présidentielle, les débats sont particulièrement durs sur la politique étrangère du président désormais candidat. En dépit de son activisme diplomatique, Emmanuel Macron n'est pas parvenu à la désescalade tant espérée dans le dossier de la crise russo-ukrainienne.
Aux yeux d’une partie de l’opposition, la trahison de Vladimir Poutine a beau être choquante, elle serait la traduction de la bérézina diplomatique du chef de l’État, par ailleurs accusé de candeur. Reste que l’opposition n’en est pas moins privée d’arguments réellement cinglants dans cette crise, elle qui s’est montrée pour le moins complaisante envers le régime russe. Qu’il s’agisse de l’extrême droite, d’une partie de la gauche ou encore du Parti LR de Valérie Pécresse. Regard sur la France dans le monde et ce qui attend le prochain quinquennat avec nos invités :
- Bertrand Badie, professeur des Universités à Sciences Po. Auteur d’une trentaine d’ouvrages. Le dernier « Les puissance mondialisées. Repenser la sécurité internationale », paru chez Odile Jacob.
- Marc Endeweld, journaliste d’investigation. Auteur de « L’emprise. La France sous influence », paru aux éditions du Seuil.
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