Paludisme: «Le vaccin prévient 40% des cas et 30% des formes graves»
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Mercredi 6 octobre, l'Organisation mondiale de la Santé a recommandé le déploiement massif du vaccin antipaludique ATS,S chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne ou dans des zones sensibles. Comment fonctionne-t-il ? Quelle est son efficacité ? Les explications de Benoît Gamain, directeur de recherche au CNRS, il dirige une équipe à l’Université de Paris et à l’Inserm, qui travaille sur le développement d’un vaccin contre le paludisme gestationnel.
Causé par des parasites transmis aux personnes par des piqûres de moustiques femelles de l’espèce Anopheles infectés, le paludisme a touché 229 millions de personnes en 2019 selon l'OMS. 409 000 personnes en sont mortes, dont 274 000 enfants de moins de cinq ans, soit un enfant toutes les deux minutes. Le vaccin RTS S, agissant sur le principal parasite, le psalmodium falciparum, représente un espoir pour le continent africain qui compte 94% des cas.
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