Invité international

Pénurie de carburant organisée par des gangs en Haïti: «Il nous reste 2 semaines de carburant en stock»

Publié le :

Les Haïtiens sont, depuis le début de la semaine, confrontés à une dégradation effrénée de leurs conditions de vie. Hôpitaux, télécoms et médias sont sévèrement impactés à cause d'une pénurie provoquée par des gangs qui contrôlent les accès aux terminaux pétroliers. Etat des lieux de la situation dans les structures gérées par MSF avec Julien Bartoletti, chef de mission pour Médecin Sans Frontières, tout juste de retour de Haïti.

Des nouveaux-nés à l'hôpital pédiatrique Saint Damien de Port-au-Prince, en Haïti, le dimanche 24 octobre 2021. Le principal hôpital pédiatrique de la capitale affirme qu’il ne lui reste plus que trois jours de carburant pour faire fonctionner l'équipement médical.
Des nouveaux-nés à l'hôpital pédiatrique Saint Damien de Port-au-Prince, en Haïti, le dimanche 24 octobre 2021. Le principal hôpital pédiatrique de la capitale affirme qu’il ne lui reste plus que trois jours de carburant pour faire fonctionner l'équipement médical. AP - Matias Delacroix
Publicité

Les gangs qui contrôlent une bonne partie de la capitale Port-au-Prince empêchent, depuis plusieurs mois, l'approvisionnement régulier et sécurisé en carburant. La pénurie de carburant touche de plein fouet les hôpitaux du pays. Le réseau électrique étant défaillant, le recours aux générateurs est indispensable pour assurer la continuité des soins... Mais des gangs bloquent les axes routiers qui conduisent aux terminaux pétroliers, empêchant les livraisons de carburant nécessaires aux générateurs.

À lire aussi Crise du carburant en Haïti: l'hôpital des Gonaïves en appelle à l'aide humanitaire

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes