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Reprise des hostilités au Haut-Karabakh: «C'était malheureusement attendu»

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Bakou a annoncé à la mi-journée le lancement d'une opération antiterroriste dans l'enclave que revendiquent à la fois l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Des explosions ont été entendues dans la foulée à Stepanakert, la capitale régionale. Médiatrice dans le conflit, la Russie a immédiatement lancé un appel au calme. Pourquoi le conflit reprend-t-il aujourd'hui dans cette région du Caucase et quelle est l'étincelle qui a remis le feu aux poudres ? Le décryptage de Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien en charge des relations avec l’Union européenne et enseignant à Sciences Po Paris. 

Des soldats et des vétérans arméniens patientent le long d'une route dans le couloir de Latchine, le seul axe routier liant l'Arménie au Haut-Karabakh, voulant le débloquer, le 9 août 2023. Ce blocage est une des plus grandes sources de tensions avec l'Azerbaïdjan.
Des soldats et des vétérans arméniens patientent le long d'une route dans le couloir de Latchine, le seul axe routier liant l'Arménie au Haut-Karabakh, voulant le débloquer, le 9 août 2023. Ce blocage est une des plus grandes sources de tensions avec l'Azerbaïdjan. © Karen Minasyan / AFP
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