Installé depuis 2006 dans le quartier de Martissant à Port-au-Prince, le Centre des urgences de Médecins sans Frontières se retrouve aujourd’hui au cœur de la violence des gangs.

Le chiffre est donné par l'ONU : près de 10.000 habitants des quartiers défavorisés de Port-au-Prince ont dû quitter leurs logements depuis le début de l'année 2021. Parmi eux, ceux de Martissant, quartier défavorisé à quelques centaines de mètres du palais présidentiel où, depuis une semaine, il est quasiment impossible de se rendre à cause des échanges de tirs quasi-continus entre les gangs. Martissant où Médecins Sans frontières a installé un centre d’urgences en 2006. Accidentés de la route, plaies par balle et par arme blanche sont la majorité des cas qui se présentent à l’établissement qui fonctionne 24h sur 24h. Amélie Baron est allée à la rencontre des équipes de MSF qui déplorent le fait qu'en 30 ans, l'accès aux soins n'a fait que s'aggraver pour les plus pauvres.
- Les Européens toujours privés d’États-Unis
Le sujet fera l’objet de discussion en marge de la tournée européenne qu’entame, ce mercredi 9 juin 2021, le président Biden. Les Européens vont tenter d'obtenir des États-Unis qu'ils lèvent l'interdiction de voyage qui pèse à leur encontre. Même les vaccinés n'ont pas le droit de se rendre aux États-Unis, alors que cette interdiction est levée, depuis ce mercredi, à l'encontre des Américains qui veulent se rendre en Europe. Une situation que déplore Celia Belin, chercheure associée au Brookings Institute.
- Nouvelles arrestations dans les rangs de l’opposition au Nicaragua
Le pays votera, en novembre 2021, pour élire son président. Mais, la liste des rivaux au chef de l’État Daniel Ortega qui occupe le poste, depuis 14 ans, se réduit comme peau de chagrin. Quatre opposants ont encore été arrêtés, le mardi 8 juin 2021. Parmi eux, Felix Maradiaga, pré-candidat à la présidentielle pour une plateforme de la société civile qui avait soutenu les grandes manifestations antigouvernementales de 2018. Pour le journal d'opposition la Prensa, le gouvernement de Daniel Ortega est un «régime atteint de démence qui fait la chasse aux opposants».
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