Journal d'Haïti et des Amériques

Les États-Unis préparent les commémorations du 11-Septembre

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Dans deux jours, les États-Unis commémoreront les 20 ans des attentats du 11 septembre 2001, à New York, en Virginie et en Pennsylvanie. Revendiqué par Al-Qaïda, ces attentats avaient fait près de 3 000 morts. Quelques jours plus tard, le président américain George W. Bush décidait d’envoyer ses troupes en Afghanistan et en Irak pour combattre le groupe islamiste. Le début de 20 ans de présence et un bilan mitigé.

Ground Zero.
Ground Zero. © RFI/Ariane Gaffuri
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La guerre contre le terrorisme islamiste aura permis deux victoires importantes : Al-Qaïda n’a plus jamais attaqué le territoire national américain et Oussama Ben Laden a été tué, une décennie après les attentats. Mais la présence américaine en Afghanistan a coûté cher aux États-Unis : des centaines de milliards de dollars mais aussi des pertes humaines, sans compter les traumatismes ramenés par les vétérans. « Je suis rentré avec les os en miettes, des tympans éclatés, des troubles de stress post-traumatiques, des traumatismes crâniens sévères… » égrène Brian Escobedo à notre correspondant Thomas Harms à Houston. Il s’était engagé après le 11-Septembre et a été déployé en Irak. Dans The Atlantic, un éditorialiste estime que « cette journée du 11 septembre 2001, qui avait créé initialement un sentiment d’unité sans précédent, est devenue la toile de fond d’une polarisation politique sans fin ».

 

Haïti : présentation du projet de réforme constitutionnelle

Un peu plus de deux mois après l’assassinat du président Jovenel Moïse, Haïti reste dans l’incertitude quant aux circonstances et aux commanditaires de ce meurtre. Le gouvernement, lui, tente d’avancer, notamment dans les projets politiques que Jovenel Moïse avait initiés. Hier, le texte de réforme constitutionnelle a été présenté. Il prévoit notamment de donner plus de pouvoir au président, aux dépens des parlementaires. L’avocate Mona Jean fait partie du comité qui a rédigé le projet. Elle souligne, au micro de notre correspondante Amélie Baron, l’écriture d’une nouvelle disposition, qui prévoit une lutte accrue contre la corruption « Immunité n’est pas synonyme d’impunité : on ne peut pas avoir commis d’infractions et chercher une couverture politique. » 

Mais pour l’heure, rien n’a été précisé quant à l’adoption de cette nouvelle constitution. Le président défunt Jovenel Moïse souhaitait la faire adopter par référendum, le 7 novembre prochain, mais la Constitution haïtienne actuelle interdit une telle procédure.  

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