En Argentine, la coalition au pouvoir perd la majorité au Parlement
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C’est un revers pour la coalition de centre-gauche d’Alberto Fernandez. Même si le camp du président s’attendait à une plus grande défaite, hier (14 novembre 2021), lors des élections législatives partielles.
Au QG de campagne du Frente de Todos, l’ambiance enthousiaste tranchait avec l’ampleur de la défaite. Dans le camp des péronistes, parmi les rares motifs de satisfaction, le score dans leur fief historique de la province de Buenos Aires.
« Le président Alberto Fernandez va devoir négocier fermement pour mener à bien les réformes qu’il a à son agenda », explique Sébastien Velut. Selon le professeur à l’Institut des Hautes Études de l'Amérique latine, et spécialiste de l’Argentine « À la Chambre des députés, Alberto Fernandez peut trouver des majorités avec des coalitions et des petits partis pour faire passer un certain nombre de projets. Au Sénat, cela va être plus compliqué, mais il y a déjà eu des cas comme cela en Argentine, où le président a gouverné par décret. Donc il peut continuer à gouverner mais il est affaibli. S’il arrive à faire voter un certain nombre de réformes par des députés, ce serait vraiment vu comme un succès politique. »
À Cuba, une marche pour le changement est prévue par l’opposition
Une marche pour exiger la libération des prisonniers politiques.
Cela malgré l'interdiction ferme des autorités communistes, qui préfèrent célébrer le retour des enfants à l'école et des touristes à Cuba. L'opposition appelle à manifester à La Havane et dans six provinces. La consigne aux participants: venir vêtus de blanc.
J-6 avant des élections régionales et locales au Venezuela
Isolé sur la scène internationale, sous le coup de sanctions américaines, et avec une économie sinistrée, le pays est très divisé.
Justement les négociations entre le gouvernement chaviste et opposition se sont tenues au Mexique. Gabriela Jiménez est la ministre du Pouvoir Populaire pour la Science et la Technologie au Venezuela. « Nous participons aux négociations avec des représentants de la République bolivarienne du Venezuela afin de trouver des points communs avec l’opposition. Nous avons signé des accords partiels pour répondre aux besoins sociaux du pays, et sur les questions de santé, de l’enfant. Mais nous avons connu un incident, car l’un de nos délégués a été enlevé. Il se trouve aux États-Unis privé de liberté. Avec cette arrestation, les États-Unis ont porté atteinte à la stabilité de notre délégation. C’est la raison pour laquelle nous avons suspendu notre visite au Mexique. »
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