En Haïti, les transferts augmentent mais l’économie ne connaît pas de croissance

Un paradoxe sur lequel nous revenons avec Franz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Il revient sur des statistiques pas encore définitives concernant les envois de la diaspora vers Haïti en 2021. Un nouveau record serait battu puisque les premières indications parlent de plus de 30% d’augmentation d’une année à l’autre, et près de quatre milliards de dollars transférés en Haïti. Sauf que la croissance ne suit pas, son taux annoncé est de -1.8%. 

Vue sur les Gonaïves, au nord d'Haïti, à 150 km de Port-au-Prince. Photo datée du 7 mai 2016 (image d'illustration). © HECTOR RETAMAL/AFP

Franz Duval revient aussi sur la visite du Premier Ministre Ariel Henry aux Gonaïves. Une visite maintenue au 1^er janvier alors que la ville est en effervescence.

À New York, Ghislaine Maxwell est reconnue coupable de crimes sexuels

Aux États Unis, Ghislaine Maxwell, ancienne mondaine britannique, a été reconnue coupable par un tribunal à New York après trois semaine de procès. Elle était accusée d’avoir recruté et fourni des jeunes filles à son ancien compagnon, Jeffrey Epstein. Elle encourt la prison à vie. A New York, Loubna Anaki notre correspondante, revient sur ce jugement. On en parle aussi avec Achim Lippold dans la revue de presse des Amériques. On s’intéresse aussi au Président brésilien Jair Bolsonaro qui s’adonne aux plaisir de la plage alors qu’une catastrophe naturelle de grande envergure est en trait de frapper le nord-est du pays.

Au Brésil : le village de pêcheur de Jericoacoara, trop prisé des touristes ?

Les plages paradisiaques de l’Etat du Ceará font rêver les touristes avec leurs paysages de carte postale. Dans les années 1970, le village de pêcheur de Jericoacoara est devenu un endroit prisé des hippies. En cinquante ans, la fréquentation du village a bien changé : il est maintenant menacé par un tourisme de masse, venant des quatre coins du Brésil et du monde. Ce petit paradis, où les rues sont en sable, et l’éclairage public absent, est aujourd’hui menacé. Notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino, nous y emmène. Elle a pu rencontrer sur place des locaux et des touristes.