Le « Sommet des Amériques » de Joe Biden, troublé avant même d'avoir commencé ce lundi 6 juin 2022. Un rendez-vous qui pourrait bien se transformer en humiliation pour le président des États-Unis, quand le Premier ministre haïtien Ariel Henry aimerait lui y voir une opportunité.

Une semaine d'échanges censés inaugurer une nouvelle ère dans les relations des États-Unis avec l'Amérique latine. Des dirigeants de toute la région sont attendus à partir de 6 juin 2022 pour une semaine de dialogue à Los Angeles sur les grands sujets comme l’immigration ou l’environnement. Washington veut ainsi montrer les muscles face à la Chine, qui avance ses pions dans une zone longtemps considérée par les Américains comme leur pré carré. Telle est l'ambition de façade, mais la réalité, elle, est bien différente.
Ce sommet des Amériques est devenu un véritable casse-tête diplomatique pour Washington. Plusieurs chefs d'État latino-américains de gauche ont décidé de boycotter le rendez-vous pour dénoncer l’absence de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela qui n’ont pas été conviés. Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, menace ainsi de ne pas honorer l’invitation.
Ariel Henry sera à Los Angeles
Cette réunion internationale constitue une opportunité pour le chef du gouvernement haïtien. Ariel Henry est parti dès la fin de semaine dernière d’Haïti pour prendre part à ce rendez-vous diplomatique qui arrange bien ses affaires. Car il faut rappeler que si Ariel Henry dirige de fait le pays depuis juillet, il n’a pas été installé comme le veut la Constitution. Le président Jovenel Moïse l’a nommé à ce poste deux jours seulement avant de se faire assassiner.
Il n’y a jamais eu de cérémonie de passation de pouvoir entre lui et son prédécesseur Claude Joseph. Cette invitation au sommet des Amériques le conforte sur la scène internationale dans sa qualité de chef du gouvernement alors qu’il est toujours contesté à l’intérieur du pays.
Des combattants sud-américains engagés en Ukraine
Se battre pour un pays qui n'est pas le sien, seulement au nom de la liberté. Notre envoyé spécial dans le Donbass à l'est de l’Ukraine a rencontré des soldats sud-américains venus du Brésil, du Pérou ou de Colombie qui ont décidé de prendre les armes pour aider les Ukrainiens face à l’invasion russe.
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