Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti: un an après l’assassinat du président Moise, l’impossible transition politique (5/5)

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Toute cette semaine, à l’occasion du premier anniversaire de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moise le 7 juillet 2021, nous revenons chaque jour sur un aspect particulier de cet assassinat et ses conséquences. Après la dégradation des conditions de vie pour la population, à l’enquête en Haïti et aux États-Unis, place aujourd’hui au volet politique. Depuis un an, le pays n’a plus de président, et la transition semble impossible.

Le Premier ministre haïtien Ariel Henry, le 7 juillet 2022, à Port-au-Prince, lors de la cérémonie pour marquer le premier anniversaire de l'assassinat du président Jovenel MoÏse.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry, le 7 juillet 2022, à Port-au-Prince, lors de la cérémonie pour marquer le premier anniversaire de l'assassinat du président Jovenel MoÏse. © Odelyn Joseph/AP
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Des portraits en couleurs, entourés de fleurs blanches et de drapeaux haïtiens, une cérémonie hommage, boudée par la famille Moïse comme le raconte Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, s’est tenue à Port-au-Prince. Une cérémonie officielle lors de laquelle le chef de gouvernement Ariel Henry, nommé deux jours avant son assassinat par Jovenel Moïse, a assuré vouloir justice. « Un an après l’assassinat, nous sommes encore en deuil. Le peuple haïtien est en deuil. Et cela nous oblige à nous plonger dans un profond questionnement », a déclaré Ariel Henry, qui a profité de la tribune du jour pour à nouveau appeler la classe politique au dialogue affirmant qu’ils n’avaient pas besoin d’être d’accord sur tout pour travailler ensemble. « Dans ces circonstances douloureuses, je prends avec humilité la responsabilité de vous dire que j’entends assumer jusqu’au bout avec détermination et patriotisme la mission qui m’a été confiée à savoir rétablir la sécurité et la paix, indispensables pour l’organisation des élections et contribuer à une entente nationale ». Mais depuis un an, le dialogue avec l’opposition traîne alors que les gangs continuent en toute impunité de commettre quotidiennement des enlèvements, et au sein de la classe politique, chacun plaide la bonne foi et rejette la raison du blocage sur l’autre. L’impossible transition politique, un dossier signé Amélie Baron.

 

Équateur: le début des négociations

Le gouvernement équatorien et les dirigeants d'organisations indigènes ont débuté jeudi 7 juillet 2022 à Quito, les négociations prévues dans l'accord signé fin juin par les deux parties ayant permis de mettre fin aux manifestations contre la cherté de la vie. La rencontre a eu lieu sous la médiation de l'Église catholique, dont l'intervention avait permis la signature de l'accord le 30 juin. Une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine, les questions de l'augmentation des subventions aux carburants pour les habitants des zones rurales et l'effacement de dettes souscrites par des paysans auprès de banques devraient être abordées.

Et à la Une du journal de la 1ère 

L’épidémie de Covid-19 en très net rebond, ces dernières semaines, en Guadeloupe.

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