Situé au nord de la capitale Port-au-Prince, le département de l’Artibonite est depuis ces dernières semaines le théâtre d’affrontements violents entre bandes criminelles rivales. Un territoire agricole, grenier du pays, devenu stratégique pour les gangs.

Si l'on parle quotidiennement de la terreur que les gangs font régner à Port-au-Prince et dans l'aire métropolitaine de la capitale haïtienne, les bandes armées s'affrontent aussi dans l'Artibonite, département stratégique au nord du pays. Au moins 20 personnes ont été tuées à Petite-Rivière-de-l'Artibonite, lors d'affrontements entre les gangs de la base « Gran Grif » et de Jean Denis, rapporte Fritznel Joasil, directeur exécutif de l'ACPRODDH, une organisation de défense des droits humains, dans le quotidien Le Nouvelliste.
Si ce territoire est devenu une zone de gangs, c’est parce que « l’Artibonite concentre 90 % de la production hydroélectrique du pays, 50 % de la superficie des terres irriguées en Haïti », explique l’agronome et professeur des universités Jean André Victor. « Pour cette raison, c'est le grenier de la république », selon lui. De plus, l’Artibonite est « le seul endroit du pays où on peut rançonner les paysans, ils sont en masse et ils ont un certain pouvoir d’achat avec la culture du riz », explique le spécialiste qui précise que le département, pour toutes ces raisons, « sert de base arrière pour les gangs de Port-au-Prince ».
Le Pape François au Canada pour un « pèlerinage pénitentiel »
Le pape est arrivé dimanche 24 juillet 2022 à Edmonton au Canada, première étape de sa tournée qui le conduira jusqu'à vendredi au Québec et dans le Nunavut. Ce « pèlerinage pénitentiel » est ponctué de rencontres avec les peuples autochtones, victimes des abus de l'Église catholique.
François pourrait formuler un pardon officiel pour les 150 000 enfants séparés de leurs familles et placés de force dans des orphelinats entre 1880 et 1996. Dès son arrivée, le pape a rencontré des survivants. Ce lundi, le souverain pontife rencontrera les paroissiens d'une église d'Edmonton. Il doit aussi visiter l'ancien pensionnat d'Ermineskin dans la communauté de Maskwacis au sud de la ville. C'est là qu'il pourrait prononcer une demande de pardon. Des excuses dont ne veulent pas certains des rescapés de ces pensionnats.
► À lire aussi : Le pape en visite auprès des communautés autochtones du Canada: «Je veux plus que des excuses»
L’Oak Fire menace le parc de Yosemite
Un violent incendie qui ravage depuis la fin de semaine dernière la forêt californienne continuait de s'étendre ce dimanche, causant l'évacuation de milliers de personnes, dans un contexte de forts pics de chaleur affectant des dizaines de millions d'Américains dans tous les États-Unis. Le feu, baptisé « Oak Fire », s'étend dans le comté de Mariposa, près du parc national de Yosemite et de ses célèbres séquoias géants. Favorisé par une « extrême sécheresse », les vents et les hausses de températures, l'incendie est combattu par quelque 2 000 pompiers, appuyés par 17 hélicoptères. Il a brûlé au moins 6 313 hectares de forêt, détruit dix propriétés, en a endommagé cinq autres et en menace plusieurs milliers.
Et à la Une du Journal de la 1ère :
Le Centre Hospitalier et Universitaire de Guadeloupe lance un appel à renforts.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne