Nicaragua: «Le régime Ortega ne s’intéresse qu’à sa propre survie»
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De passage à Paris pour recevoir une distinction honorifique de l’Université de La Sorbonne au nom de son amie emprisonnée, l’opposante Dora Maria Tellez, le célèbre journaliste Carlos Chamorro revient pour nous sur la situation au Nicaragua, dirigé d’une main de fer par Daniel Ortega.

Figure historique de la révolution sandiniste, Dora Maria Tellez, intellectuelle et guerillera, connue sous le nom de Comandante 2 n’a eu de cesse de critiquer les dérives autoritaires du président nicaraguayen, Daniel Ortega, notamment la répression sanglante des manifestations de 2018. En février 2021, elle a été condamnée à 8 ans de prison pour conspiration contre la souveraineté nationale. L’Université parisienne de La Sorbonne vient de lui remettre le titre de Docteur Honoris Causa. Une distinction que son ami, le journaliste Carlos Chamorro qui vit en exil au Costa Rica est venu chercher pour elle. Il nous décrit, à cette occasion, les conditions de détention de Dora Maria Tellez. «Elle n’a pas le droit de lire ni d’écrire. Elle est complètement seule dans sa petite cellule, c’est de la torture». Le Nicaragua est devenu, selon lui, une prison à ciel ouvert, un pays dirigé par une dictature familiale : «Le seul objectif pour Daniel Ortega, c’est de se maintenir au pouvoir et d’exercer une politique de vengeance».
Au Salvador, Nayib Bukele poursuit sa guerre contre les gangs
Plus de 140 membres présumés de gangs ont été arrêtés à Soyapango, ville de la périphérie de San Salvador totalement encerclée depuis le 3 décembre 2022 par la police et l'armée. 8 500 soldats et 1 500 policiers encerclent hermétiquement Soyapango pour y traquer les «maras», les redoutables bandes criminelles qui font régner la terreur au Salvador. Soyapango a la réputation d'être un fief de la «mara» Barrio 18, une des deux plus violentes bandes du pays avec sa rivale MS-13. La police a notamment annoncé dimanche la capture d'Alexander Pineda, alias «Lazy», un des chefs de Barrio 18 et «un des terroristes les plus recherchés du pays, qui ordonnait des homicides et des extorsions au niveau national», selon elle. Les autorités n'ont pas annoncé quand cet encerclement prendrait fin.
États-Unis: Donald Trump veut se débarrasser de la Constitution
On le savait déjà, Donald Trump est prêt à tout pour soutenir ses accusations de fraudes et d’élection présidentielle volées. Même aux scénarios les plus fous, comme celui d’abandonner tout simplement le texte le plus sacré des États-Unis : la Constitution. Sur son réseau social Truth Social, l’ancien président affirme que lorsqu’il y a, je cite, «une fraude de cette envergure, cela permet l’abrogation de toutes les règles, réglementations et articles, y compris ceux de la Constitution». Des propos qui ont immédiatement déclenché de vives réactions, à commencer par la Maison Blanche. Réaction plus mesurée en revanche dans le camp républicain.
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