Journal d'Haïti et des Amériques

Le quotidien de plus en plus difficile des femmes détenues au commissariat de Port-au-Prince

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Pas de soins en cas de maladie, pas d’accès à l’eau potable, quasiment pas de visites pour certaines alors qu’on ne leur donne pas à manger et l’obligation d’acheter soi-même de l’eau pour se laver… les conditions sont déplorables dans la petite cellule où se trouvent les détenues.

Prison de Port-au-Prince, en Haïti. (Image d'illustration).
Prison de Port-au-Prince, en Haïti. (Image d'illustration). © Dieu Nalio Chery/AP
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L’Office de protection du citoyen a contacté des fonctionnaires de la justice mais sans succès, ces derniers étant en grève depuis plus d’un mois. L’OPC cherche des institutions pouvant accueillir certaines détenues. Leur transfert à la prison civile des femmes, à l’entrée nord de Port-au-Prince est rendue impossible par les groupes armés et la menace de prise d’otages. La situation est telle que l’OPC propose de réhabiliter l’ancienne prison pour femmes de Pétion-Ville.

Un nouvel espoir de paix pour la Colombie

Les dissidents des FARC annoncent des négociations avec le gouvernement à partir du 16 mai 2023, par la voix de leur commandant Ivan Mordisco. Son apparition publique a suscité autant de commentaires que l’annonce elle-même car Ivan Mordisco avait été donné pour mort par l’ancien gouvernement. Souriant et en treillis, le commandant de la dissidence des FARC « est allé au rendez-vous avec le gouvernement Petro, écrit Semana, armé jusqu’aux dents avec un fusil tirant 900 cartouches par minute. » Le journal déplore ce « show » d’Ivan Mordisco et cite l’ancien ministre de la Défense Diano Molano pour qui le gouvernement « traite ce terroriste comme un roi. » 

La Floride « dangereuse » pour les homosexuels 

Deux associations de défense des droits LGBT mettent en garde contre la politique ultra-conservatrice du gouverneur Ron Desantis. Elles déconseillent même aux homosexuels de s’y rendre après l’adoption de deux lois, l’une interdisant aux instituteurs de parler d’homosexualité et l’autre interdisant les traitements de transition de genre pour les mineurs trans ou l’emploi de pronoms différents. Des dizaines d’enseignants ont démissionné à cause de cette loi Don’t say gay et des familles ont commencé à fuir pour s’installer dans des États plus respectueux de leurs droits.

Le journal de la 1ère

Le témoignage d’une femme empoisonnée au chlordécone, ce pesticide utilisé dans les plantations de bananes en Martinique alors qu’il était pourtant interdit en France.

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