Quarante maisons incendiées en dix jours à Montrouis en Haïti
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Les leaders paysans accusent des membres de gangs d’avoir déclenché ces incendies dans cette ville côtière dans le département de l’Artibonite. L’organisation Tèt kole ti peyizan ayisyen appelle de nouveau au secours et se désole qu’il n’y ait toujours aucune présence policière. « La violence ne faiblit pas, explique Gotson Pierre, le directeur d’Alterpresse, de nombreuses personnes continuent de prendre le chemin des montagnes abandonnant leur demeure. »

De nouvelles violences également à Port-au-Prince. On déplore de nouveaux assassinats dans la capitale et ses environs, dont celui d’un jeune journaliste et d’un policier. Un fidèle a également été enlevé à l’intérieur de l’oratoire Saint Charbel à Péguyville, dans la commune de Pétionville, il y a quelques jours. Depuis, il y a eu plusieurs arrestations, « ce qui paraît pourtant n’avoir aucun effet sur le taux de criminalité qui ne cesse d’augmenter », conclut Gotson Pierre.
Cinq ans après le mouvement étudiant, la démocratie anéantie au Nicaragua
La mobilisation avait été brutalement réprimée en 2018, au moins 355 personnes tuées, d’après la Commission interaméricaine des droits humains. Depuis, tous les opposants ont été emprisonnés, comme l’évêque Rolando Alvarez, ou exilés. Pour le professeur de Sciences politiques Kevin Parthenay de l’Université de Tours, les manifestations, il y a cinq ans, ont marqué un tournant vers la dictature. « Il ne reste plus rien de la démocratie et de l’opposition au Nicaragua. Le pouvoir a été complètement verrouillé par le couple Ortega, tous les pouvoirs sont à la botte du couple présidentiel. On a l’impression qu’on a atteint le bout autant du durcissement du régime que des capacités de contestation. On voit d’autres verrous sauter notamment vis-à-vis de l’Église catholique qui avait un poids extrêmement fort dans le pays.»
Le choc aux États-Unis après des tirs contre un adolescent noir à Kansas City
Le garçon de 16 ans a frappé par erreur à la porte d’un vieil homme blanc, un octogénaire qui a ouvert le feu. L’adolescent est grièvement blessé, l’homme a été inculpé et la justice doit déterminer s’il s’agit d’un acte raciste. Le chef de la police, cité par USA Today, estime que « les informations [dont il dispose] ne permettent pas d’affirmer qu’il y a une motivation raciale. »
Le journal de la 1ère
Les opérateurs miniers ont été reçus à la préfecture en Guyane, après avoir exprimé il y a une dizaine de jours leurs inquiétudes concernant les pressions exercées par les orpailleurs illégaux.
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