Journal d'Haïti et des Amériques

Incertitude politique en Équateur

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Au lendemain de la dissolution du Parlement par le président, lui-même menacé de destitution par les députés. Guillermo Lasso justifie sa décision en expliquant avoir voulu « stopper un plan politique macabre [de la part des partisans de l’ex-président Rafael Correa] pour prendre le contrôle des institutions ». La décision doit encore être validée par la Cour constitutionnelle, puis le Conseil national électoral annoncera la date des élections anticipées mercredi prochain (24 mai 2023).

Le président équatorien Guillermo Lasso lors d'une visite à Mexico, le 24 novembre 2022.
Le président équatorien Guillermo Lasso lors d'une visite à Mexico, le 24 novembre 2022. © Marco Ugarte/AP
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Guillermo Lasso a joué sa dernière carte politique, « soit il s’exposait à une dissolution immédiate, cette semaine, explique l’historien Alexis Medina de l’Université de Franche-Comté, soit il se donne une chance de pouvoir être réélu éventuellement. » Un processus électoral s’engage, sous l’œil de la puissante organisation indigène Conaie qui a parlé hier « d’auto-coup d’État » de la part du président. Mais, pour l’universitaire Alexis Medina, il est peu probable que la Conaie appelle à manifester massivement, « toutes les organisations seront plutôt centrées sur la préparation des nouvelles élections. » La situation est très incertaine, « vraiment imprévisible, ajoute Alexis Medina, il est très difficile de dire à qui profite cette crise. C’est une bouée de secours pour le président qui parvient à prolonger son mandat de six mois mais [la dissolution] est également un aveu de faiblesse. »

Haïti célèbre la fête du drapeau

Le gouvernement a renoncé à organiser la cérémonie officielle à l’Arcahaie, pour des raisons de sécurité. « Arcahaie aujourd’hui, c’est impraticable, explique le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval, on ne peut pas y arriver en voiture, on ne peut pas y rester. Arcahaie est complètement encerclée par des bandes armées qui tirent et qui tuent. » La fête est prévue au Cap Haïtien.

Le gouvernement chilien met l’industrie minière à contribution

Les entreprises qui exploitent les immenses ressources en cuivre du pays vont devoir payer une taxe supplémentaire, votée hier (17 mai 2023) par les parlementaires, et une redevance de 1% sur leurs ventes. Le ministre des Finances estime que cela permettra de dégager un milliard et demi de dollars de recettes supplémentaires pour l’État chaque année et il promet qu’un tiers sera affectée aux localités les plus pauvres.

Le journal de la 1ère

La Martinique veut transformer des matières premières venues du Brésil avant de les réexporter vers l’Europe.

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