Deux candidates aux styles et projets très différents au Mexique

Les deux principales formations politiques ont choisi leurs candidates pour l’élection présidentielle de l’an prochain (2024). Le parti Morena a choisi la continuité avec Claudia Sheinbaum, ancienne maire de la capitale et vue depuis longtemps comme l’héritière d’Andres Manuel Lopez Obrador. La coalition d’opposition de droite a désigné Xochilt Galvez, sénatrice du PAN originaire des zones rurales au style très direct.

Xochitl Galvez (à gauche) et Claudia Sheinbaum (à droite) sont toutes deux candidats à la présidence du Mexique. © Henry Romero & Daniel Becerril, Reuters - Montage FMM

Il y a quelques mois encore, aucune opposition réelle ne semblait en mesure de faire de l’ombre au parti Morena, mais Xochilt Galvez était attendue initialement comme candidate à la mairie de Mexico l’année prochaine (2024). La sénatrice s’est illustrée lors d’une polémique qui l’opposait au président et s’est imposée au sein de son parti comme la seule à même de représenter l’opposition. Elle est également critiquée pour son ton très direct, parfois cru, et pour sa tendance à reprendre parfois des thématiques chères à la gauche, au risque de froisser certains dans ses propres rangs.

« L’actualité tourne en rond tragiquement » en Haïti

« Malheureusement les dates changent, les noms changent, les noms de chefs de gang changent mais c’est la même actualité, se désole Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, encore hier c’étaient des populations en fuite parce qu’un nouveau quartier a été attaqué, les caïds ont déferlé sur Solino et la population civile s’est retrouvée au milieu de tout ça ; mais avant c’était Carrefour Feuilles, Pérnier, Delmas… » Dans ce contexte de violences incessantes, la rentrée scolaire s’annonce très compliquée. La situation est « catastrophique dans la région métropolitaine », prévient Frantz Duval en se faisant l’écho « d’un cri lancé par certains éducateurs » pour que tous les cours ne soient pas suspendus. « Ceux qui peuvent aller à l’école doivent aller à l’école, c’est le cri de la sagesse. »

Le journal de la 1^ère

L’ancien otage Olivier Dubois en voyage sur son île natale de la Martinique.