Journal d'Haïti et des Amériques

Les hôpitaux d’Haïti manquent de sang

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Les Haïtiens volontaires pour donner leur sang sont de plus en plus rares et les stocks s’amenuisent. Le Centre national de transfusion ne dispose que de la moitié des 60 000 à 80 000 poches de sang dont aurait besoin le pays, chaque année. Notre correspondante s’y est rendue et a rencontré patients et médecins.

Le Centre hospitalier de Fontaine, dans le quartier Cité Soleil de Port-au-Prince, en janvier 2023. (Image d'illustration)
Le Centre hospitalier de Fontaine, dans le quartier Cité Soleil de Port-au-Prince, en janvier 2023. (Image d'illustration) © Odelyn Joseph/AP
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Jean attend depuis trois jours avec un petit récipient du sang pour son fils hospitalisé, plus loin un jeune homme espère obtenir une poche pour un bébé né prématuré… mais le Centre national de transfusion souffre non seulement du manque de matériel comme des tubes, des poches, des produits réactifs pour effectuer des tests sanguins, mais aussi de l’absence de donneurs réguliers. « Généralement, les gens qui font don de leur sang sont des personnes éduquées et des jeunes engagés, explique le docteur Ernst Noël, ces derniers temps, beaucoup d’Haïtiens ont quitté le pays et parmi eux de nombreux donneurs. Il ne sera pas facile de les remplacer tout de suite. »

De nouvelles variétés de pommes de terre, plus résistantes au changement climatique

Dans la région de l’Altiplano en Bolivie, la communauté d’Isquillani redoute une saison catastrophique pour la production de pommes de terre. La sécheresse a beaucoup affecté la production alors que la communauté travaille avec un agronome pour essayer de repérer de nouvelles variétés de pommes de terre, plus résistantes et plus à même de s’adapter du changement climatique, notamment parce qu’elles sont moins gourmandes en eau. D’autres chercheurs de l’Université Mayor de San Andrés sont également mobilisés pour travailler sur le temps de culture, comme l’explique Fanny Arragan Tancara : « avec le phénomène El Niño, les pluies vont être retardées donc les cultures vont être semées plus tard. On doit trouver des variétés de cycle court, des pommes de terre qui ne poussent pas 6 mois mais que l’on peut récolter au bout de 4 ou 5 mois. »

Le journal de la 1ère

La Martinique accueille un séminaire international sur la coopération régionale pour améliorer la communication entre les pays de la Grande Caraïbe.

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