De nouvelles violences en Haïti et une mission de sécurité qu’on attend toujours

La situation se dégrade de manière continue en Haïti depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, et les gangs étendent leur mainmise sur le pays. Dernier exemple en date, les violences dans le quartier de Solino qui ont fait plusieurs morts par balles dont un policier, ces derniers jours.

Des habitants quittent le quartier de Carrefour-Feuilles face à la violence des gangs, le 15 août 2023. (Image d'illustration) © RICHARD PIERRIN/AFP

« C’est dimanche après-midi qu’un gang a attaqué le quartier, raconte Gotson Pierre, le directeur d’Alterpresse, une nouvelle flambée de violences, tirs nourris entendus jusqu’à hier (20 novembre 2023), créant une panique à Solino et ses environs, et perturbant les activités. » Pour aider la police à lutter contre les gangs, les Nations unies ont approuvé l’envoi d’une mission multinationale  de soutien à la sécurité, elle doit être menée par le Kenya où elle fait polémique. Les autorités kenyanes se préparent et le chef de l’État, William Ruto, a lancé un appel à la communauté internationale ce matin (21 novembre) devant les parlementaires européens à Strasbourg : « La mission va aura besoin de quelque 5 000 hommes et femmes pour relever le défi posé par les bandes armées. Actuellement, environ huit pays dont le Kenya sont prêts à fournir leurs forces à Haïti, mais il est clairement nécessaire de s’assurer du soutien de la communauté internationale. Le soutien de l’UE sera déterminant pour soutenir l’initiative, en fournissant les ressources nécessaires y compris la légitimité. »

Des transports mal en point aux États-Unis

Les temps de trajet sont de plus en plus longs aux États-Unis, notamment au Texas où notre reporter a rencontré Sasha, passagère d’un train, « ce n’est pas un moyen de transport qui vous permet de vous rendre d’un point A vers un point B de façon efficace. » Pour aller d’Austin à Alpine, il faut 16 heures de train contre seulement 7 en voiture. C’est le résultat d’infrastructures vieillissantes et d’un manque de recherche, de développement des nouvelles technologies pour relancer le secteur.

Le journal de la 1^ère

La banane, produit phare des Antilles, ne fait plus recette en Guadeloupe et en Martinique.