Journal d'Haïti et des Amériques

Émeutes de Brasilia : un an après, la société toujours polarisée

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Le 8 janvier 2023, il y a tout juste un an, des partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro envahissaient les lieux de pouvoir, à Brasilia, capitale du Brésil. Ils protestaient contre le résultat de l’élection, qui avait vu Lula remporter le scrutin devant le président sortant, d’extrême droite. Un an après, la réconciliation ne semble pas être à l’ordre du jour dans la société.

Des manifestants, partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, se tiennent sur le toit du bâtiment du Congrès national après l’avoir pris d’assaut, à Brasilia, le 8 janvier 2023.
Des manifestants, partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, se tiennent sur le toit du bâtiment du Congrès national après l’avoir pris d’assaut, à Brasilia, le 8 janvier 2023. © Eraldo Peres/AP
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La grande majorité des Brésiliens n’approuvent pas les émeutes du 8 janvier 2023. Ils sont 89 % selon un sondage Quaest. « C’est un acte de vandalisme qu’on n’oubliera pas », affirme Andrei, rencontré à Rio par Sarah Cozzolino. « Je pense que ceux qui ont fait ça idolâtraient Bolsonaro… mais aujourd’hui, il me semble que les gens sont un peu moins fanatiques en politique ». La polarisation reste tout de même très forte, un an après, dans la société brésilienne. Certains en viennent à se censurer, comme Fernanda, électrice de Lula : « Avant, je passais mon temps à poster mon opinion sur internet. Aujourd’hui, j’ai arrêté, j’ai peur d’en parler. On est en démocratie, on ne devrait pas avoir peur, mais malheureusement c’est le cas ».

Ce lundi 8 janvier 2024, la capitale, Brasilia, est sous haute sécurité. Le président Lula organise une cérémonie pour appeler à l’union de la nation, à l’occasion de cet anniversaire. De nombreuses figures de l’opposition n’y participeront pas, notamment Jair Bolsonaro lui-même.

Réouverture de quatre points frontaliers entre le Mexique et les États-Unis

La semaine dernière, les États-Unis ont décidé la réouverture de quatre points frontaliers avec le Mexique au moment où le Secrétaire d'État Antony Blinken effectuait une visite dans le pays pour aborder la question migratoire, notamment. C'est en raison de la forte augmentation des passages illégaux que Washington avait fermé temporairement quatre postes frontaliers. Entretien d'Aabla Jounaidi avec Hollie Web, la juriste de l'ONG américaine « Al Otro Lado » sur la crise migratoire et les défis pour les demandeurs d'asile souhaitant entrer aux États-Unis.

États-Unis : quand la musique country s’immisce dans la campagne

La primaire républicaine débute dans une semaine, avec le caucus de l’Iowa. Les candidats continuent de faire campagne, dans les deux cas, en vue de la présidentielle de novembre 2024. Dans ce scrutin, pour faire campagne, il y a les meetings, les débats, les spots publicitaires… mais les partis peuvent aussi compter sur les artistes, sur le monde culturel. Aujourd’hui, un style de musique en particulier, la country, joue un rôle important, car certains chanteurs ne se contentent pas de parler de leur ranch ou de leur campagne. Dossier de Thomas Harms.

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Démographie : la Martinique perd de plus en plus d’habitants.

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