L.A.B, le laboratoire néo-zélandais de la fusion revient avec un sixième album

Le groupe le plus populaire du pays a présenté fin février son sixième album L.AB. VI. Avec toujours la vista et l’imagination musicale qui ont fait de ce groupe le phénomène de l’hémisphère sud.  

Le groupe L.A.B. © L.A.B.

En six albums, les cinq garçons de Whakatané, bourgade de 20 000 habitants principalement maoris, vivants sur les berges de la bien nommée « baie de l'Abondance », sont devenus les leaders incontestés de la scène musicale néo-zélandaise. Scène que peu de gens en Europe connaissent et qui mérite pourtant d’être mise en lumière tant le pop-rock aux accents blues et reggae de ce groupe emporte l’adhésion du public.

Influences jamaïcaines

Preuve que les océans n'arrêtent pas les bonnes ondes, les Néo-Zélandais du bout du monde sont connectés à la sono mondiale avec une prédilection pour la musique d'une autre île, la Jamaïque. Car le reggae constitue la toile de fond de cette musique fusion. Emmené par les frères Kora, Brad et Stuart, ainsi que le chanteur Joel Shadbolt, L.A.B. excelle dans l’instrumental. Leur sixième album possède les vertus de l'enregistrement live : performance musicale, énergie, discrétion des dispositifs de production.

C'est pourtant un album qui fut médité et travaillé durant de longs mois. Un petit bémol qui atténue à peine la partition, L.A.B. s’embourbe parfois dans une certaine linéarité qui rend les harmonies parfois monotones. Pas de quoi entamer cependant l’engouement du public. Numéro Un en Nouvelle-Zélande, le groupe a aussi conquis l'Australie, Hawaï et la côte ouest des États-Unis. Il a effectué sa première tournée en Europe l’an dernier et compte bien y revenir en 2024.