Justin Timberlake revient avec un album nostalgique
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Everything I thought it was. « Tout ce que je pensais que c'était », voilà le titre du sixième album studio de l’Américain Justin Timberlake, tout juste sorti sur les plateformes. Treize pistes sans grandes surprises, mais empreintes de nostalgie.

Six d’absence. Six ans depuis l’album Man of the woods que les millions de fans de Justin Timberlake patientaient. L’homme aux neuf Grammy Awards, celui qui a vendu 32 millions de disques rien qu’avec ses deux premiers albums au début des années 2000, se faisait discret. Du moins sur le plan musical, car Justin Timberlake continuait à peaufiner sa carrière d’acteur, avec moins d’entrain cependant qu’une décennie plus tôt. Une question était sur toutes les lèvres, ce sixième album serait-il celui de la renaissance ? La réponse est clairement négative. Timberlake fait du Timberlake et tourne un peu en rond sur les treize pistes à danser de Everything I thought it was.
Inspiration en berne
Si le cocktail pop, funk, RnB parvient encore à faire bouger les hanches, il ne surprend pas vraiment. Mais force est de reconnaitre que la qualité vocale de Justin-le-magnifique reste impressionnante. Ce nouvel album nous ramène au début des années deux mille quand Justin Timberlake s’est imposé comme le roi américain de la pop music. De là à y voir un soupçon de nostalgie traversant les yeux bleus du natif de Memphis, Tennessee, il n’y a qu’un pas que Justin franchit lui-même en reformant le temps d’un titre Paradise le boys band qui l’a rendu célèbre à la fin des années 90, NSync. Là encore, pas de quoi verser une larme, sauf peut-être en souvenir du bon vieux temps où il chantait What goes around, comes around, ce qui se traduit par « Plus ça change et plus c’est la même chose ».
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