Les rêves qui parlent... C'est le titre du mini-album de huit titres proposé par la compositrice et chanteuse Dinaa. Une folk introspective et sensible portée par une plume exceptionnelle.
Une guitare, une voix et une plume, il n'en faut pas plus à Dinaa pour mettre la vie en chansons et le monde à ses pieds. À 19 ans, la Grenobloise de naissance subjugue avec ses textes mélancoliques qui explorent l'âme, ses comportements autodestructeurs ou ses élans lyriques. Dinaa a été repérée par le rappeur français A2H qui a produit son premier single après avoir entendu l’interprétation qu’elle faisait de l’un de ses plus beaux titres, Angoisse. Depuis, la jeune autrice compositrice a signé chez Demain, l’un des labels du groupe Pias.
Esprit folk
Véritable phénomène de précocité, Dinaa confie à RFI avoir appris la guitare dès l’âge de sept ans grâce à son beau-père, « guitariste manouche ». Elle en a conçu une folk dans l’esprit de Tracy Chapman ou de Lauryn Hill. Ses premiers textes remontent aux années de collège. Ainsi, elle a écrit le titre Fantôme à l'âge de 14 ans. Avec un don narratif hors du commun, elle est capable de brosser le panorama d’une relation amoureuse de plus de quatre décennies en trois minutes pour en faire une élégie poignante, portée par une voix dont la fêlure et la puissance impressionnent. Un talent en voie d’éclosion qui sera sans doute l’une des attractions de la scène jeune talents, « Les Inouïs », au prochain festival de Bourges, en France, à la fin du mois d’avril.
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