Leyla McCalla: "Mes chansons se nourrissent de ma culture haïtienne"
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La chanteuse américaine d’origine haïtienne Leyla McCalla vient de sortir son 5e album, intitulé Sun Without the Heat (le soleil sans la chaleur). La chanteuse de 38 ans s'est notamment inspirée des écrits de penseurs afro-futuristes comme Alexis Pauline Gumbs ou Octavia Butler.

Leyla McCalla, née à New York de parents immigrés haïtiens, s’était fait connaitre du grand public en 2016. Son premier album était un hommage au poète américain Langston Hughes, militant du mouvement des droits civiques. Leyla McCalla y célébrait la culture et l'identité afro-américaines. Cinq albums plus tard, les textes sont toujours aussi militants, à l'instar du morceau titre où elle scande que l’on « ne peut pas avoir le soleil sans la chaleur ». Ce titre – qui est donc aussi celui de l'album – s'inspire d’un discours prononcé en 1857 par l'une des plus grandes voix abolitionnistes américaines du 19e siècle, Frederick Douglass. Son discours avait précédé de quelques années seulement l’interdiction de l'esclavage aux États-Unis.
Sur ces chansons aux tonalités souvent très folk, la chanteuse a voulu se replonger dans les musiques qui l’ont forgée. Leyla McCalla explique qu'une grande partie de son travail est centré autour de sa culture haïtienne. Leyla McCalla présentera ce disque en France au cours du Festival du Bout du Monde dans le Finistère en Bretagne, le 2 août 2024.
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