La Britannique Maya Delilah partage son univers jazz pop avec «The Long Way Round»
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La chanteuse, compositrice et guitariste britannique Maya Delilah sort son premier album The Long Way Round, sur le prestigieux label Blue Note. Un premier album ambitieux, qui entend illustrer le cycle des relations humaines, faire le pont entre une romance ratée et le début d'une nouvelle passionnante.
Comme tous les gens de sa génération, Maya Delilah, 24 ans, possède des comptes sur presque tous les réseaux sociaux. Et surtout, elle y poste de courtes vidéos sur lesquelles on la voit, assise en tailleur, en train de jouer de la guitare. Ces vidéos sont séduisantes, parce qu'on a l'impression d'être son ami et d'assister à un moment privilégié. En plus, elles donnent une bonne idée de son niveau à la guitare et notamment de son joli phrasé tout en glissé.
Mais les choses sérieuses commencent enfin pour la jeune artiste britannique avec la sortie de son premier album The Long Way Round, sur le prestigieux label Blue Note. Le label sur lequel ont été enregistrés pléthore d'albums devenus des classiques du jazz américain, de Miles Davis à John Coltrane.
Pourtant, loin du jazz, son disque est plutôt à ranger dans la catégorie soul/pop, avec des chansons aux tempos assez lents qui invitent à l'introspection. Si ce n'est en plein milieu du disque avec « Squeeze », un morceau funk teinté d'ironie et plein de nostalgie des années 90 sur lequel Prince aurait pu s’inviter pour un petit solo.
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