«La femme aux yeux de sel» ou l’univers envoûtant de Gabi Hartmann
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La chanteuse française Gabi Hartmann vient de sortir son deuxième album intitulé La femme aux yeux de sel. Un disque entre jazz et folk construit autour d’une héroïne fictive prénommée Salinda et qui est atteinte d'une curieuse malédiction.
Gabi Hartmann s’était fait connaitre en 2023 avec un album éponyme qui avait généré plus de 20 millions d'écoutes et avait caracolé en tête des ventes. Ces performances lui ont ouvert les portes de festivals de jazz renommés en France et à l’étranger. Son nouveau disque La femme aux yeux de sel tourne donc autour de Salinda. Elle a des yeux de sel et à chaque larme versée, elle perd une partie de ses yeux. Salinda part en voyage pour tenter de trouver un remède. Gabi Hartman a imaginé ce voyage en trois étapes qui vont de l’innocence à la sérénité en passant par les désillusions de la vie.
Les influences musicales de la chanteuse de 33 ans sont multiples : jazz, chanson française mais aussi atmosphère brésilienne ou africaine. Il est vrai que la parisienne Gabi Hartman est une globe-trotteuse : elle a vécu aux quatre coins du monde : des États-Unis au Brésil en passant par l’Afrique du Sud ou la Guinée. On retrouve d’ailleurs la Guinée dans « Sikolaïko », un morceau inspiré d’une musique traditionnelle de ce pays.
Cet album est aussi le fruit de belles collaborations. On y entend notamment le saxophoniste star Laurent Bardainne ou encore la flûtiste syrienne Naïssam Jalal sur un titre engagé intitulé « Le lever du soleil », une fausse ballade qui dit en réalité son « angoisse face à la montée de l'extrême droite » dans le monde.
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