Psychiatrie en zone reculée: comment prendre en charge la santé mentale quand on manque de moyens?

Si les troubles psychiatriques sont nombreux au sein de la population, les professionnels de la santé les prenant en charge se font plus rares, surtout lorsqu’on quitte les grandes villes, les capitales. Le défi est donc de pouvoir permettre à l’ensemble de la population de bénéficier de soins adaptés dans le domaine de la psychiatrie.

Un dessin affiché au centre psychiatrique Émile Badiane, à Ziguinchor au Sénégal. © Ophélie Lahccen/RFI

Comment prendre en charge les pathologies mentales quand on manque de structures comme de personnels soignants ? L'approche communautaire est-elle la plus appropriée au contexte africain ?

• Dr Frédérique Drogoul, psychiatre, a longtemps été référente en santé mentale de Médecins Sans Frontières (MSF). Elle a beaucoup travaillé en Afrique de l’Ouest, où elle a notamment mis en place un programme de santé mentale pour MSF au Libéria. Elle travaille avec le Centre Victor Houali, dans un village de l’ouest de la Côte d’Ivoire, qui accueille des malades de tout le pays

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