Après une année 2019 à peu près correcte, les différents acteurs de filière volaille de chair ont dû lutter pour sauver l’essentiel en 2020. Pour l’année 2021, les professionnels parlent d’un contexte critique. Trois raisons expliquent ces appréhensions. D’abord la flambée des prix des matières premières, ensuite une épidémie d’influenza aviaire, et enfin les effets du Covid-19 et les mesures barrières qui ont gelé toute activité.

La filière Volaille de Chair représente environ 100.000 emplois en France, dont 34 000 dans les élevages, pour un chiffre d'affaires d'environ 6,8 milliards d'euros en sortie abattoirs. Ces producteurs doivent faire face à une hausse des prix des matières premières de l’ordre de 18% en moyenne. La question est sérieuse, quand on sait que l’alimentation du cheptel représente 60 à 65% du coût de production dans cette filière.
Puis, sont intervenues des questions sanitaires. D’abord une épizootie d’influenza aviaire. Il y a eu des abattages dans les fermes et de fortes contraintes de circulation. Les professionnels sont également confrontés à la fermeture de certaines frontières les empêchant d'exporter. De plus, il faut que les scientifiques interviennent au plus tôt, car il est urgent de préserver les élevages de volailles d'une nouvelle épizootie l'année prochaine. Pour la crise du Covid-19, elle concerne tout le monde et toutes les professions.
Invitée :
Anne Richard, directrice de l’Association Nationale interprofessionnelle de la VOLaille de chair (ANVOL).
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Piedel

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