Dans les villages de la zone sylvopastorale au Sénégal, on pratique l’élevage essentiellement pour le lait. Il se trouve que sur le plan économique, cet élevage laitier a donné peu de satisfaction, principalement pour des problèmes de conservation. Une visite à l’Unité de transformation laitière des femmes de Boulal, une communauté rurale qui fait partie du département de Linguère, et de la Région de Louga.
Si on veut rentabiliser ce produit, il faut que le lait récolté dans les villages puisse approvisionner les marchés dans les villes. Et pour ce faire, les obstacles sont nombreux. Déjà, la traite et la commercialisation du lait sont des tâches réservées aux femmes, alors qu’elles sont déjà accablées par d’autres occupations. Il faut ajouter des problèmes techniques qui compliquent la donne.
Le visiteur est tenu à l’œil par ces femmes. D’abord, l’étranger n’est pas admis dans les ateliers sans précaution. Et il y a des endroits plus délicats que d’autres. Il faut savoir qu’une maladresse ou une inattention peut compromettre le travail de toute une journée, et les femmes de l’unité laitière perdront ainsi le fruit d’un long travail.
Invités
- Ibrahima Fall, agent technique d’élevage, chef de poste vétérinaire de la commune de Boulal
- Aissata Ka, présidente de l’Unité de transformation laitière de Boulal.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Piedel
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