Le coq chante

Le puits pastoral de Yagabianga au Tchad

Publié le :

Un puits pastoral est fait principalement pour l’abreuvement du bétail. Yagabianga se trouve dans le département de Barh el Gazel Nord au Tchad. Nous sommes à 40 kilomètres environ de la ville de Moussoro. Une pluviométrie faible et variable dans l’espace et dans le temps, des températures élevées qui ont tendance à accentuer l’aridité, il faut donc des puits. Problème : les puits traditionnels utilisent des rondins prélevés sur un couvert végétal déjà pauvre.

Abdoulaye Idriss Ousmane, ingénieur conseil à l’Unité de coordination, du Projet régional d’appui au pastoralisme dans le Sahel, au Tchad.
Abdoulaye Idriss Ousmane, ingénieur conseil à l’Unité de coordination, du Projet régional d’appui au pastoralisme dans le Sahel, au Tchad. © Sayouba Traoré/RFI
Publicité

Il faut donc s’occuper des questions d’hydraulique pastorale, en creusant un puits à grand diamètre et profond de 30 mètres. Les villages doivent pouvoir disposer d’eau toute l’année. Dans le même temps, il faut tenir compte des impératifs de sauvegarde de l’environnement. Pour mieux nous expliquer le problème, les agents du ministère tchadien de l’Élevage et des Productions animales nous font visiter un puits moderne à Yagabianga et un puits traditionnel à Moura, 17 kilomètres plus loin.

 

Invité : Abdoulaye Idriss Ousmane, ingénieur conseil à l’Unité de coordination du Projet régional d’appui au pastoralisme dans le Sahel, au Tchad.

Production : Sayouba Traoré

Réalisation : Ewa Piedel.

 

Puits à Yagabianga, au Tchad.
Puits à Yagabianga, au Tchad. © Sayouba Traoré/RFI

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI