Tensions au Proche-Orient: «aucune des parties ne souhaite une guerre totale»
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Le Proche-Orient est-il au bord d'une guerre régionale à grande échelle ? Quelles conséquences possibles après la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, Mohammed Deif, chef des Brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas et Fouad Chokr, commandant du Hezbollah ? Sofia Amara, grand reporter, spécialiste du Proche-Orient, réalisatrice du documentaire Hamas, la fabrique d’un monstre, diffusé sur Arte, et de la série documentaire Hezbollah, l’enquête interdite, répond aux questions de RFI.
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L'attente et une question qui s'est déjà posée à plusieurs reprises depuis les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 : le Proche-Orient est-il aujourd'hui au bord d'une guerre régionale à grande échelle ? Alors que cette semaine, Israël a frappé le Liban, et l'Iran, pour éliminer Fouad Chokr, cadre du Hezbollah, et le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, le ton monte, notamment du côté de Téhéran, où le guide Suprême Ali Khamenei promet un « châtiment sévère » à l'État hébreu. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, promet lui une « riposte inéluctable ». Israël s'est dit « prêt à tous les scénarios » et, cette nuit, son principal allié, les États-Unis, ont annoncé le déploiement de navires de guerre et d'avions de combat supplémentaires dans la région. Jusqu'où peut-on anticiper ce qui se prépare ? Quelles perspectives, à court et à moyen terme ?
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