Reportage culture

Voilà Barbara Pravi

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Elle s’était fait connaître du grand public lors du concours de l’Eurovision 2021 où elle était arrivée en deuxième place. Depuis, elle a conquis le cœur du public français. Son premier album On n’enferme pas les oiseaux a connu un beau succès et ses nombreux concerts se jouent à guichets fermés. Mardi 11 octobre, elle se produit à Roubaix, et dans quelques semaines, le 5 décembre 2022, elle sera à l’affiche de la mythique salle de l’Olympia, à Paris.

La Française Barbara Pravi interprète «Voilà» lors de la grande finale du concours Eurovision de la chanson à l'arène Ahoy de Rotterdam, aux Pays-Bas, le samedi 22 mai 2021.
La Française Barbara Pravi interprète «Voilà» lors de la grande finale du concours Eurovision de la chanson à l'arène Ahoy de Rotterdam, aux Pays-Bas, le samedi 22 mai 2021. © AP Photo/Peter Dejong
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Barbara Pravi a donc raté de peu la victoire en 2021 en terminant derrière l'Italie. Elle représentait la France à l’Eurovision avec cette valse désormais célèbre, Voilà. Cette deuxième place, à l’issue d’un concours regardé par plus de 150 millions de téléspectateurs, Barbara Pravi s’en accommode bien manifestement et à l’entendre, c’était même ce qu’elle espérait, la place de gagnante ne la tentait pas plus que ça : « Je n’ai jamais voulu être première dans ce concours. Je suis bien consciente de ce que ça veut dire, c'est-à-dire bien plus trop de vie sociale, beaucoup plus de concessions. Moi, mon but dans la vie, c'est de ne pas en faire et je crois que j'aurais été obligée d'en faire en arrivant première. Parce qu'on a des partenaires et on ne les choisit pas. Donc, moi, deuxième, c'est parfait, j'ai tous les avantages du premier et aucun inconvénient du premier. Et j'ai bon espoir de commencer ce que j'aimerais être une carrière. »

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Parmi les chansons de l’album On n’enferme pas les oiseaux, il y a notamment une quête revendiquée de liberté avec le titre Saute ou encore un autoportrait de son caractère bouillonnant avec La vague.

Quelques titres racontent des histoires douloureuses. C’est le cas de La Ritournelle, écrite pour sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ou encore Malamour où il est question de violence conjugale. Une violence dont elle a été victime dans le passé. Elle aura attendu cinq ans avant d’aborder ce sujet : « J'ai juste besoin de résoudre les failles en écrivant, en parlant de sujets que j'ai vécu et que je crois avoir compris pour moi. Je ne suis pas du tout quelqu'un qui reste dans l’aigreur ou qui rumine. Moi, j'ai pas du tout envie d'être cette personne, j'ai vraiment envie au contraire de tirer des leçons parce que je suis sûre qu'on tire des leçons de tout et que ça nous permet de grandir, de mettre des barrières. »

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À 29 ans, Barbara Pravi revendique ses origines et en est fière. Son grand-père paternel est d'origine serbe, son grand-père maternel est Iranien, avec sa taille menue, ses cheveux courts noirs, sa gestuelle expressive, on ne peut s’empêcher de penser à sa grande aînée Edith Piaf. Une artiste qui, selon elle, l’a beaucoup influencée tout comme Aznavour ou Barbara.

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