Revue de presse internationale

À la Une: le procès «émotionnel» de Donald Trump au Sénat

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Donald Trump lors d'un discours le 6 janvier 2021. (photo d'illustration)
Donald Trump lors d'un discours le 6 janvier 2021. (photo d'illustration) Brendan Smialowski AFP/Archivos
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Un procès tout en émotion relate la presse, avec dès l'ouverture la projection des images-vidéos « chocs » de la violente attaque contre le Capitole le 6 janvier dernier. « L'aspect émotionnel était évident au Sénat », note le New York Times qui décrit « les sénateurs assis dans ce qui s'apparente à une scène de crime, la même salle qu'ils ont dû évacuer il y a un mois à peine face aux partisans de Trump pour sauver leur vie ». « Certains sénateurs », ajoute le quotidien, « ont regardé avec enthousiasme les scènes de violence se dérouler sur les écrans devant eux. D'autres se sont détournés ». Pour le New York Times, ce 2e procès en destitution a ainsi le mérite de montrer « de manière viscérale » les dérives violentes de la présidence de Donald Trump, alors que le 1er procès l'an passé était « plus abstrait » selon le quotidien, avec « ses interactions en coulisses dans la lointaine Ukraine ».

C'est précisément ce côté émotionnel qui déplaît fortement au Süddeutsche Zeitung. « Au lieu de clarifier froidement la situation, les démocrates parient apparemment sur l'indignation et l'horreur », estime le quotidien allemand qui fustige un « mélange multi-média émotionnel », du « spectacle et du théâtre », écrit le Süddeutsche Zeitung qui regrette que l'accusation « n'ait cité aucun témoin à comparaître ».

À Palm Beach en Floride, un Donald Trump déprimé

« En exil forcé, Trump observe avec tristesse le déroulement de son procès », titre le Washington Post qui décrit un ex-président « confiant dans la possibilité d'être de nouveau acquitté » mais également et par ailleurs « complètement déprimé ». « L'ancien président passe ses journées à jouer au golf, écrit le Post « il est à la dérive disent ses amis qui le décrivent comme inhabituellement calme, voire effrayant ». « À bien des égards, l'ancien monde de Trump s'effondre autour de lui, note le Post qui souligne, que ses avocats inquiets de ses instincts d'auto-sabotage lui ont conseillé de taire jusqu'à la fin de son procès au Sénat ».

Pour l’OMS, le coronavirus ne s'est pas échappé d'un laboratoire chinois

Alors que s'achève leur mission d'enquête en Chine, les experts de l'OMS semblent n'avoir qu'une « quasi-certitude » note le Guardian. « Le virus ne s'est pas échappé d'un laboratoire de Wuhan, comme l'avait suggéré les alliés de Donald Trump et leurs pom-pom girls », raille l'éditorialiste du quotidien, qui souligne que « les autres questions restent sans réponse. On ne connaît toujours pas le chemin de la transmission de la maladie des animaux à l'homme, ni même quel hôte intermédiaire a lié les coronavirus des chauve-souris à la variante humaine du Covid ». « Le mystère reste entier », note de son côté le quotidien suisse Le Temps.

Les JO de Tokyo privés de sponsors ?

« Les critiques nationales et internationales ne retombent toujours pas », souligne le Japan Times qui relaye la grande inquiétude des sponsors des JO qui redoutent « la mauvaise publicité faite aux Jeux », après les propos sexistes de Yoshiro Mori le patron des JO sur les femmes jugées « trop compétitives et trop bavardes ». « Si les entreprises sponsors commencent à se retirer, les bases financières des jeux vont s'effondrer », estime un économiste dans le Japan Times qui souligne que « le parrainage d'entreprise représente plus de la moitié des revenus attendus aux JO de Tokyo ». Selon le quotidien « plus de 140 000 personnes ont déjà signé la pétition » qui demande la démission de Yoshiro Mori. Le Comité d'organisation doit se réunir cette semaine « décider de la meilleur façon de réagir au scandale ».

Ça se bouscule dans l'espace autour de la planète Mars

Après le succès de la sonde Hope des Émirats Arabes Unis, c'est la sonde chinoise Tianwen-1 qui est en approche de la planète rouge et va tenter sa mise en orbite sans doute dans les prochaines heures. « Un moment excitant », s'enthousiasme le Global Times qui met avant que la sonde pourrait orbiter juste « avant le Nouvel An chinois », « Un succès » qui selon le quotidien de Pékin apporterait « une joie et une fierté immenses aux Chinois qui célèbrent la nouvelle année sur leur planète terre natale ». Moins poétique, le New York Times note que « la Chine s'est posée 3 fois sur la Lune et a même réussi à ramener sur terre un de ses explorateurs lunaires robotisés », avant de s'interroger sur « sa capacité (désormais) à relever le défi de se poser sur Mars ».

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