Revue de presse internationale

À la Une: la visite «très politique» du pape en Irak

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Le pape François prend la parole au palais présidentiel lors de sa tournée historique à Bagdad, en Irak, le 5 mars 2021.
Le pape François prend la parole au palais présidentiel lors de sa tournée historique à Bagdad, en Irak, le 5 mars 2021. © REUTERS
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La presse internationale est unanime pour saluer « le courage de ce pape qui à 84 ans, comme le fait valoir le quotidien suisse Le Temps, sera le tout 1er pape, malgré tous les risques à se rendre en Mésopotamie pour apporter son soutien aux chrétiens d'Orient », mais également pour « tendre la main aux musulmans chiites ». 

Cette visite sera « très politique », souligne Le Temps, qui explique « que le pape se déchaussera demain lorsqu'il rencontrera chez lui à Nadjaf le grand Ayatollah Ali Sistani.Un dignitaire chiite révéré, ajoute le quotidien, qui défend la séparation du politique et du religieux et prône une réelle unité de l'Irak, au-delà des clivages confessionnels ». C'est ce message « de tolérance et de solidarité interconfessionnelles » que le pape est venu porter en Irak, note également l'éditorialiste du Guardian, qui rappelle « qu'il y a 2 ans, le pape François s'était (déjà) associé au grand iman sunnite de la mosquée Al-Azhar au Caïre, pour lancer un appel interconfessionnel ». « Des alliances désespérément nécessaires, estime le Guardian, à une époque de polarisation culturelle et religieuse ». 

La pression internationale appelée à s'intensifier sur la junte birmane

« Il faut une réponse plus vigoureuse de la communauté internationale», réclament de nombreux éditorialistes à l'instar de celui de The Australian pour qui « la Birmanie a besoin d'un disjoncteur », pour que cette violence « odieuse » s'arrête. Le quotidien de Sydney qui dénonce par ailleurs le fait « que l'Australie n'a (toujours) pas imposé de nouvelles sanctions » contre les militaires birmans contrairement « aux États-Unis à l'Union Européenne et au Canada ». L'Australie a tout juste indiqué qu'elle allait « réexaminer »  son aide à l'armée birmane, dénonce le quotidien.

De son côté, le New York Times consacre un long reportage en forme d'hommage aux femmes birmanes « qui malgré le danger sont en première ligne, les premières à être descendues par centaines de milliers dans la rue pour combattre les généraux qui ont évincé la 1ère femme dirigeante du pays et réimposé un ordre patriarcal ». « Elles sont les forces vives des syndicats en grève des enseignants, des travailleuses de l'habillement et du secteur médical », raconte le quotidien, « les plus jeunes sont souvent en première ligne, où les forces de sécurité semblent les avoir identifiées. Deux jeunes femmes ont (ainsi) été abattues d'une balle dans la tête mercredi et une autre près du cœur. 3 balles qui ont mis fin à leur vie ». Reportage poignant à lire dans le New York Times.

L’Italie critiquée après avoir bloqué l'exportation de vaccins vers l'Australie

À commencer par la presse australienne qui dénonce « un conflit diplomatique majeur ». The Age, le quotidien de Melbourne explique ainsi « que l'Australie est un dommage collatéral dans la guerre qui oppose l'Europe à l'entreprise anglo-suédoise AstraZeneca. L'Union européenne est mécontente que la société n'ait pas livrée le nombre de doses qu'elle attendait ». Même si le ministre de la Santé australien a minimisé les conséquences du blocus décrété par Rome, cela constitue néanmoins « un dangereux précédent de nationalisme vaccinal », estime The Age à l'instar du Washington Post qui souligne « que cette décision pourrait renforcer les inquiétudes et attiser les tensions internationales sur l'accès aux vaccins ».

Les Japonais se prennent de passion pour les animaux-robots

Les ventes d'animaux-robots connaissent un véritable boom au Japon, selon le Japan Times qui explique qu'ils font le «bonheur» des Japonais en « quête de réconfort, marqués par l'isolement du confinement ». Il y a ce retraité « qui appelle son robot par son nom comme s'il s'agissait de son petit fils », explique le quotidien, mais également « cette étudiante de 23 ans, qui se sent moins seule à la maison depuis qu'elle a adopté Charlie ». Un petit robot avec « un nez rouge et un nœud papillon qui parle à son propriétaire en chanson ». Le fabricant de Charlie, Yamaha, nous dit encore le Japan Times, explique que son robot « est plus bavard qu'un animal de compagnie, et moins encombrant qu'un petit ami ».

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