Revue de presse internationale

À la Une : incertitude en Israël, au lendemain des élections législatives

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Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, saluant ses partisans au QG du Likoud à Jérusalem, le 24 mars 2021.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, saluant ses partisans au QG du Likoud à Jérusalem, le 24 mars 2021. AFP - EMMANUEL DUNAND
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Même si Benjamin Netanyahu a été prompt à revendiquer hier soir « une immense victoire », alors que son parti le Likoud est arrivé en tête du scrutin, l'incertitude demeure quant à sa capacité de former un gouvernement, relève la presse. « Un résultat confus qui pourrait prolonger la période d'incertitude », estime ainsi le New York Times qui souligne « que la polarisation politique fait vaciller Israël d'élection en élection, sans jamais parvenir à lui donner un gouvernement stable». « Et cela,  insiste le quotidien, pourrait conduire à une 5ème élection ».

Analyse partagée par le quotidien israélien Haaretz qui explique de son côté « que Netanyahu fait référence à la menace imminente d'un 5ème tour pour faire pression sur les membres de la Knesset qu'il devra rallier à sa cause dans les prochains jours ». Et Naftali Bennett, le chef de la droite radicale pourrait potentiellement jouer « les faiseurs de rois », ajoute le Haaretz. Une coalition « qui laisserait Israël avec l'un des gouvernements les plus conservateurs de son histoire », s'inquiète le New York Times qui détaille une coalition qui serait faite « de partis ultra-orthodoxes, d'ultranationalistes, d'un groupe qui fait campagne contre les droits des homosexuels, et d'un autre dont le leader soutient l'expulsion des citoyens arabes jugés déloyaux envers Israël ».

Biden réclame l'interdiction des fusils d'assaut après une nouvelle tuerie

Une fusillade qui a fait 10 morts dans un supermarché de Boulder au Colorado, 10 victimes dont les portraits s'affichent en Une de la presse américaine qui titre globalement sur « l'appel de Biden au Congrès pour qu'il renforce les lois sur les armes à feu ». « Une question récurrente et insoluble, qui intervient chaque fois qu'une tuerie de masse a lieu aux États-Unis », commente le New York Times qui souligne que le plaidoyer présidentiel s'est « immédiatement heurté à l'opposition des élus républicains ». « Ils collent à leur base », explique de son côté le Washington Post, qui souligne que « la grande majorité des électeurs républicains, 8 sur 10 estiment qu'il est plus important de protéger le droit des américains à posséder des armes que de contrôler les armes à feu ». « Voilà qui illustre les obstacles à franchir », commente encore le Post qui note « que sans le soutien de 10 républicains au Sénat, ces projets de loi n'ont aucune chance d'être adoptés, à moins que les démocrates ne décident de modifier le règlement de la Chambre pour exiger un vote à la majorité simple »

Pékin ne va laisser les sanctions compromettre l'accord d'investissement passé avec l'UE

C'est en tous cas l'analyse des plusieurs experts et universitaires chinois en Une du South China Morning Post. Ces derniers font valoir que malgré la riposte virulente de Pékin à l'égard de l'Union européenne, « il n'est pas dans son intérêt de laisser les questions des droits de l'homme saper la coopération économique ». D'autant moins, font valoir ces analystes « après l'accord d'investissement passé l'année dernière avec les européens ». Un « accord qui  fera de l'Union européenne le 1er partenaire commercial de la Chine  à la place des États-Unis », selon les voeux même de Pékin, qui n'a donc pas « d'intérêt à utiliser le commerce comme moyen de représailles », au risque de compromettre cet accord signé, mais « pas encore promulgué ». Le South China Morning Post note d'ailleurs que les sanctions chinoises ne touchent que des diplomates,  en aucun cas « les relations économiques et commerciales ».

La Floride interdit les reptiles comme animaux de compagnie

La Floride vient d'interdire « la vente, la possession et la reproduction de 16 reptiles envahissants », explique le Miami Herald, qui cite « les iguanes, les lézards géants, les anacondas, les varans du Nil ou bien encore les pythons », animaux de compagnie dont raffolent les floridiens, mais qui sont désormais considérés comme de véritables dangers pour l'environnement. Notamment les iguanes verts-précise le Guardian, qui se sont multipliés ces dernières années, véritables parasites qui « creusent sous les maisons, rampent dans les égouts pour en ressortir dans la cuvette des toilettes à la grande horreur des habitants ». «Certains peuvent mesurer jusqu'à 1mètre 50 et peser 17 kilos », souligne le quotidien britannique qui précise les propriétaires de ces animaux  peuvent toutefois demander « un permis gratuit », pour conserver leur iguane ou leur lézard préféré, mais seulement le temps de la vie de l'animal. Pas question de le remplacer ensuite. 

 

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