À la Une : Proche-Orient, la crainte d'une «guerre à grande échelle»
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« Une guerre à grande échelle », c'est la crainte exprimée par l'émissaire de l'ONU au Proche-Orient, crainte partagée dans la presse internationale.
« La violence entre Israéliens et Palestiniens se transforme en guerre totale », titre le Washington Post, « Israël et le Hamas se dirigent vers la guerre », estime également le New York Times qui détaille la « dangereuse spirale de violences », après une nuit meurtrière, avec une pluie de roquettes lancées par le Hamas sur Tel Aviv, et un déluge de feu de l'armée israélienne sur la bande de Gaza.
La faute aux « radicaux » des deux camps « qui ont le champ libre », dénonce Le Temps, le quotidien suisse qui explique « que le flottement politique actuel en Israël mais également dans les territoires palestiniens profite aux extrémistes de part et d'autre ».
« La faute à Netanyahu », critique durement le Haaretz qui estime que sa stratégie « désastreuse » d'exclusion et de discrimination s'est retournée contre Israël et que le pays se dirige désormais « vers une guerre dont on ignore la durée et le coût, en terme de vies humaines ». Et le quotidien israélien d'appeler à son remplacement « de toute urgence par un Premier ministre responsable » qui saura « mener un véritable dialogue avec les dirigeants arabes ».
Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
« Le président Biden avait espéré détourner l'attention de la politique étrangère américaine du Moyen-Orient, mais ce conflit pourrait l'obliger à s'impliquer », estime le New York Times, « ne serait-ce que pour éviter l'explosion ». « Il est temps que l'Occident avec l'aide de la nouvelle administration américaine recommence enfin à jouer un rôle dans la région », insiste de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung, alors que le Washington Post mesure la possibilité d'une nouvelle politique régionale « maintenant que Trump est parti et que Netanyahu s'accroche à peine au pouvoir ». Le Post qui note que malgré des prises de position favorables à Israël, des « élus démocrates de premier plan », à la gauche du parti ont « vivement protesté contre les possibles expulsions de Palestiniens à Jérusalem-Est ».
L’anti-Trump Liz Cheney en passe d’être évincée du Parti Républicain
Les Républicains qui votent aujourd'hui -à huis clos- pour décider si Liz Cheney, la bête noire de Donald Trump peut rester la numéro trois du parti à la Chambre des représentants, alors qu'elle n'a de cesse « de dénoncer le mensonge de l'ex-président qui soutient toujours que l'élection lui a été volée ». Et sa possible éviction fait bondir l'éditorialiste du New York Times, qui explique que si pour espérer l'emporter aux prochaines élections de mi-mandat en 2022, « le Parti républicain estime que « la capacité de Trump a dynamiser sa base » est à ce point irremplaçable qu'elle justifie d'accepter son grand mensonge sur l'élection de 2020 , cela sera une attaque non seulement contre Cheney mais contre (la) démocratie (américaine) ». « Dites-moi comment on pourra faire confiance à ces gens-là pour leur céder le pouvoir la prochaine fois qu'ils gagneront la Maison Blanche », s'interroge encore le New York Times.
La Chine s’inquiète du vieillissement de sa population
Sur le plan économique, cette « croissance démographique au point mort fait craindre une perte de vitesse face au rival américain », souligne Le Temps qui explique qu'en vieillissant la Chine risque de perdre la recette de son succès, elle qui s'est largement appuyé ces 40 dernières années sur « la main d'oeuvre bon marché et son énorme population ». Un phénomène qui inquiète à Pékin, même si la presse chinoise force son optimisme « avec l'amélioration continue des qualifications de la population - écrit le Global Times - « la Chine pourrait grandement contribuer à compenser le manque de population à venir ». « Pas de panique », dit encore le quotidien nationaliste, alors que de son côté le South China Morning Post évoque déjà « la nécessité de mesures fortes si la Chine ne veut pas connaître le même sort que le Japon ».
Un léopard en fuite passionne la Chine
Une chasse extraordinaire est en cours pour retrouver un léopard échappé de son parc animalier, il y a maintenant trois semaines. Cela se passe à Hangzhou dans l'est du pays, où les habitants sont priés de rester chez eux alors que pas moins de « 4 000 personnes ont été mobilisées, des experts animaliers, des chasseurs et même des médiums pour retrouver l'animal », souligne le China Daily, « des centaines de drones survolent la région et des poulets ont été lâchés comme appât », précise de son côté le Guardian. Mais rien n'y fait indique le Washington Post, « amour », c'est le nom de cette jeune femelle léopard, « reste toujours introuvable ».
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