Revue de presse internationale

À la Une: un cessez-le-feu dans «quelques jours», entre Israël et le Hamas?

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Un bombardement israélien détruit le quartier Al Riman dans la ville de Gaza, le 16 mai 2021.
Un bombardement israélien détruit le quartier Al Riman dans la ville de Gaza, le 16 mai 2021. © Bashar TALEB AFP
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« De hauts responsables israéliens veulent mettre fin à la guerre de Gaza », titre le Haaretz « mais Netanyahu veut une victoire nette », explique le quotidien qui met avant la volonté du Premier ministre israélien « de faire le plus de mal possible au Hamas » et se concentre donc désormais sur « les assassinats ciblés de ses dirigeants ».  Parmi les cibles principales, note de son côté le Jerusalem Post « Mohammed Deif, le commandant des Brigades Qassam du Hamas ».

Mais face aux pressions internationales, les combats pourraient prochainement s'arrêter. Ce ne serait d'ailleurs plus qu'une question de  jours si l'on en croit la presse israélienne. « L'administration américaine a rappelé à Netanyahu et à Israël que le temps ne joue pas en leur faveur, et qu'il est dans leur intérêt de mettre fin aux frappes sur Gaza », explique le Haaretz qui souligne que « les responsables israéliens s'attendent à un cessez-le-feu à Gaza d'ici à quelques jours ».

« L'opération pourrait prendre fin dans la nuit de samedi à dimanche prochain », estime même très précisément un expert en stratégie dans le Jerusalem Post. Impression confirmée dans le Wall Street Journal qui cite lui un autre expert pour qui « les déclarations sur le ciblage des dirigeants du Hamas font généralement surface avant l'arrêt des combats ». Et la presse israélienne comme américaine de s'interroger -déjà sur l'après, « il y aura un cessez-le-feu, mais cela ne résoudra pas le problème », explique le Wall Street Journal, qui insiste comme la presse israélienne, sur la nécessité de « négocier une solution à long terme ».

La Belgique pourrait qualifier de « génocide » la répression contre les Ouïghours en Chine

Débat ultra-sensible au Parlement belge qui depuis hier poursuit « ses auditions de témoins sur la situation au Xinjiang », explique Le Soir. Parmi les témoignages, celui très dur, très fort de « Qelbinur Sidiq une institutrice ouïghoure réfugiée aux Pays-Bas, dont le courage a été salué par tous les députés », écrit le journal belge. « Elle a été forcée à enseigner le chinois dans des camps de rééducation au Xinjiang ». 

Elle raconte l'horreur au quotidien dans ces camps-prison « les parents de jeunes enfants qui soudain disparaissent, les jeunes filles violées par les soldats, les hommes frappés, enchaînés, torturés ». « Les gardiens les faisaient courir comme des chiens », dit-elle « se réjouissant de les voir chuter, s'épuiser, et parfois même mourir ».

Elle raconte aussi comment elle a elle-même subi contre son gré « une opération de stérilisation », comment la Chine menace aujourd’hui encore ses proches pour lui interdire de parler. Elle le fait pourtant, malgré les risques pour sa famille, « C'est mon devoir de rescapée de dénoncer les crimes contre les Ouïghours », dit-elle, « car si le monde ne fait rien ils disparaîtront ». Témoignage à lire dans Le Soir

Le Maroc vivement critiqué pour avoir laissé des milliers de migrants rallier Ceuta  

« Ces hommes, ces femmes et ces enfants ont été cyniquement exploités par le Maroc », s'insurge ainsi le Süddeutsche Zeitung qui dénonce l'attitude de Rabat qui tente ainsi « afin de faire pression sur l'Union européenne, pour faire passer en force son désir de souveraineté sur le Sahara occidental ». « Une approche (qui) dégrade le peuple en un simple pion », condamne le quotidien allemand. Une colère partagée par l'ensemble de la presse allemande qui met en cause également l'Union européenne et la presse d'agir « Si les problèmes ne sont pas résolus là où ils se posent, ils viendront à nous », avertit le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Rabat et Bruxelles se trouvent justement « en pleines tractations pour trouver un nouvel accord liant contrôle migratoire et coopération », note de son côté Le Soir, qui précise « que le Maroc réclame davantage de moyens financiers pour contrôler ses frontières ».

L'infirmière qui avait veillé sur Boris Johnson claque la porte du NHS 

Et la photo de cette jeune infirmière Jenny McGee fait la Une de l'ensemble de la presse britannique, elle à qui « Boris Johnson avait attribué le mérite de lui avoir sauvé la vie », titre le journal Metro alors qu'il était en soins intensifs l'an passé pour cause de Covid. Elle démissionne écrit le quotidien, pour protester « contre le manque de respect du gouvernement envers les travailleurs du NHS », le service de santé du Royaume-Uni auquel le gouvernement vient de proposer 1% d'augmentation des salaires. « Un coup de pied dans les dents », dénoncent les syndicats dans le Guardian, « une offre dégradante » selon les infirmières, et qui intervient, note le Daily Mail  au moment comme Jenny McGee, « une grande partie des soignants envisage de quitter la profession ».

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