À la Une: l'Europe se penche sur les leçons du 11-Septembre
Publié le :

L'ensemble de la presse européenne, qui a multiplié les dossiers et les analyses à la veille des commémorations américaines, se penche sur deux décennies de « lutte mondiale contre le terrorisme ». « Qu'a (donc)changé le 11-Septembre ? » , s'interroge ainsi Le Temps , le quotidien suisse pour qui « les attaques aériennes sur les États-Unis ont inauguré un siècle de tourments » , analyse d'un universitaire américain qui explique « qu'après le choc terrible des attentats », qui a tué plusieurs milliers d'Américains, « les guerres sans fin », qui ont suivi et menées par Washington en ont tué plus encore ; « près de 15 000 soldats américains ou personnels sous contrat ont péri dans les guerres qui ont suivi le 11 septembre », en Afghanistan en Irak et ailleurs.
« Des guerres de peur et de vengeance », qui ont donc fait « plus de morts qu'al-Qaïda en a causé à l'Amérique », estime également un expert dans le Suddeusche Zeitung qui pointe la « conviction naïve » des Américains « que le terrorisme pourrait être vaincu par des bombes et des invasions ». « C'est sans doute l'héritage le plus tragique de ces attentats », note le quotidien allemand.
Et « 20 ans après, al-Qaïda est toujours là », souligne de son côté le Guardian qui à l'instar de l'ensemble de presse européenne pointe la « nécessité absolue », pour les Américains et les Européens « de mettre en place des stratégies efficaces de contre-terrorisme » ; moins de guerre, plus d'informations sur le terrain, acquiescent deux universitaires genevois dans Le Temps pour qui « la lutte contre le terrorisme », ne peut plus être menée désormais « sans une politique de prévention et de lutte contre la radicalisation ».
La Russie resserre ses liens avec la Biélorussie du dictateur Loukachenko
Illustration de ce rapprochement stratégique avec de grandes manœuvres militaires conjointes russo-biélorusse aujourd'hui, qui s'ajoutent « au resserrement des liens économiques et politiques entre les deux pays », explique El Pais. Le quotidien espagnol qui met en avant « la pression exercée par Vladimir Poutine pour prendre le contrôle de la politique gouvernementale à Minsk, en échange du soutien de Moscou ». Poutine « n'hésite pas à tirer parti de l'isolement international de Loukachenko », le leader biélorusse mis au ban par l'Occident pour sa répression féroce de toute opposition, explique également le Guardian qui souligne la volonté de Moscou « de forcer l'intégration des deux pays ». « Loukachenko a esquivé ces accords d'union pendant des années », note encore le quotidien britannique, mais maintenant alors que la Biélorussie sombre dans le chaos économique il ne peut plus guère y échapper. « Les accords d'union seront ainsi signés en octobre », qui ne conduiront pas (encore) à une « fusion entre les deux états russe et biélorusse, mais marqueront un net rapprochement », souligne encore le Guardian.
Le Danemark lève toutes les restrictions liées à la pandémie de Covid-19
Alors qu'une grande partie de l'Europe a imposé des passes sanitaires ou bien encore va le faire comme prochainement l'Écosse, « le Danemark fête son retour à liberté », à la vie d’avant, titre le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Plus de masques, plus de passe sanitaire », plus aucune restriction, « concerts géants et boîtes de nuit font déjà le plein », rapporte le quotidien allemand qui explique qu’avec « 80% de sa population vaccinée, et seulement 500 nouveaux cas quotidiens », pour près de 6 millions d’habitants « Copenhague estime que la pandémie est désormais sous contrôle ». Le Frankfurter souligne néanmoins que le gouvernement danois n'exclut pas « d'agir rapidement si la pandémie devait à nouveau menacer le pays », et qu’il faudra toujours « un passe sanitaire », ou un test pour entrer au Danemark.
« Trop de temps libre peut nuire à votre bien-être »
Incroyable info à la Une du Daily Telegraph et du Times, qui citent une vaste étude américaine « portant sur le mode de vie de 200 000 travailleurs », étude qui révèle « qu'avoir plus de temps libre ajoute certes à la qualité de vie mais seulement jusqu'à un certain point ». Selon les chercheurs « le bien-être d'une personne s'améliore quand elle dispose de 2 heures de temps libre par jour, mais au-delà de 5 heures son esprit d'esprit commence à décliner». « Les vies de loisirs ne sont pas nécessairement heureuses », estiment également les chercheurs, notamment expliquent-ils « dans les sociétés où être occupé est associé au succès ».
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne